La narratrice, Marie vit une double vie : prof de français dans un lycée catholique le jour, auteure de romances érotiques la nuit pour arrondir ses fins de mois. Elle se conforme aux codes du genre :  l’héroïne doit d’abord détester le héros, puis doit devenir folle de désir pour lui car il la protège et est extrêmement beau, le tout doit se passer dans un cadre luxueux, sans vulgarité. Lorsque son éditrice lui demande de passer à la dark romance, Marie refuse de cautionner cette glamourisation des violences sexuelles et assassine son héros, James Cooper, milliardaire ténébreux, en l’étouffant avec un roulé à la saucisse. Sauf que, le lendemain, elle retrouve James Cooper, le héros de son roman , sur son canapé… Et il est complètement à côté de la plaque, vu que tout ce qui le constituait dans la fiction n'existe plus. Dans la vraie vie, il ne possède que ce qu'il porte sur lui, n'a pas fait d'études pour être PDG, parle de façon ampoulée... Un vrai boulet dont il va falloir qu'elle s'occupe. Marie va alors entreprendre de déconstruire ce « Ken » en lui inculquant les valeurs féministes, mais va aussi se laisser séduire par son fantasme ambulant, qu'elle a créé de toutes pièces.
Avec beaucoup d’humour, cette parodie de comédie romantique aborde également des sujets plus profonds : 
-    Sur le genre de la dark romance : est-ce que lire ce type d’ouvrage va amener les jeunes filles à rechercher ce genre de relations dans la vraie vie ou est-ce que ça n'agit que comme une catharsis ? 
-    Sur les demandes des maisons d’édition.
Une parodie de comédie romantique surprenante, drôle, subversif et féministe.