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Les coups de cœur
Un conte qui nous plonge dans les croyances japonaises autour des thématiques de la mort et du deuil.
Plongez dans une histoire japonaise sur le deuil, l'âme et de sorcière.
Dans son roman, Muriel Barbery nous emmène au Japon, à Kyoto. Rose a perdu sa mère et n'a pas connu son père japonais. Quand un notaire lui annonce la mort de son père au Japon, elle se rend sur les traces de ce père inconnu, marchand d'art contemporain. Elle est accueillie par l'assistant de son père.
On y découvre à travers son voyage, les fleurs majestueuses, les traditions, les jardins et les temples, les rites avec les satés.
La découverte du japon, par ces descriptions nous fascine et Rose va découvrir ses excès.
C'est une vraie découverte du Japon, apaisante et régénérative.
(Françoise - Club de Lecture)
Le narrateur séjourne dans un palace, non loin de la chambre 621bis.
Mais pourquoi, entre la chambre 621 et la chambre 623, la chambre 622 n’existe pas ?
Poussé par sa voisine de chambre, Scarlett, il cherche à élucider ce mystère.
Il est question d’un riche héritier d’une banque privé suisse, un banquier d’affaires mystérieux et charismatique, une épouse à l’enfance et au passé complexe… L’intrigue est prenante, les indices sont semés avec adresse et le nom de la victime est gardé secret jusqu’au bout !
L’enquête est captivante mais la construction complexe du récit qui contient beaucoup de sauts dans le temps (moment de l’assassinat, jour présent, 3 ans avant le crime, etc.) et dans les sujets (hommage à son éditeur, histoire des personnages, etc.) nous fait parfois perdre le fil…
(Carine - Club de lecture)
n Turquie, Fazil entame des études de littérature loin de sa mère qui est restée seule après la mort de son mari. Le jeune étudiant devient boursier et loue une chambre dans une pension. Il doit travailler pour subvenir à ses besoins. Il est engagé comme figurant dans une émission de télé. Sur le plateau, il rencontre Madame Hayat, une femme libre, très sensuelle et probablement de l’âge de sa mère. Fazil tombe immédiatement sous le charme de cette femme mystérieuse. Tout les oppose mais ils se lancent dans une relation passionnelle.
En parallèle, Fazil rencontre également une jeune fille avec qui il a de nombreux points communs.
C’est un roman d’amour et d’apprentissage entre un jeune homme et une femme d’âge mûr.
L’auteur, journaliste turc, a écrit ce roman durant son emprisonnement. Il a été libéré en avril 2021.
(Monique et Carine - Club de Lecture)
La journaliste Sonia Devillers revient sur l’histoire de ses grands-parents roumains et juifs immigrés à Paris dans les années 1960.
Conservatrice et antisémite dans les années 1930 la Roumanie devient l’alliée de l'Allemagne lors du pogrom de Bucarest en 1941. Pendant quatre ans un antisémitisme violent va faire rage dans le pays, avec des centaines de milliers de juifs déportés ou exécutés. Passée du côté des Alliés pour les neuf derniers mois de la guerre, la Roumanie se convertit au communisme dès la fin du conflit.
Le nouveau régime va taire rapidement les exactions commises envers les juifs pendant la guerre.
Mais progressivement, en une dizaine d'années, va exploser une nouvelle émergence de l'antisémitisme, telle que les grands-parents de Sonia Devillers n'auront plus d'autre choix que de quitter la Roumanie avec leurs deux filles et une grand-mère.
Cependant la Roumanie est fermée et la Securitate fait en sorte que personne ne sorte du pays. Alors, reste le recours à un passeur. Un passeur qui se fait payer, évidemment. Mais qui a élaboré un procédé plus complexe, et très certainement plus rémunérateur : échanger des milliers de Juifs contre des cochons, pour pallier l’inaptitude du régime à nourrir sa population.
Richement documenté, l’ouvrage alterne finement entre les faits historiques issus des recherches de l’auteur dans les archives roumaines et les réflexions plus personnelles concernant la personnalité de ses grand-parents et l’expérience de l’arrachement qu’a représenté l’exil de toute cette famille dans les années 1960.
(Muriel - Club de Lecture)
Un pull, une lampe de poche, un livre, une radio…pour quelle destination ce petit moineau a-t-il besoin de tout cet attirail ? La chute est hilarante !
Martial et Odette sont deux séniors qui viennent d'emménager dans une résidence flambant neuve du sud de la France. Une résidence de luxe qui leur promet tranquilité absolue pour leur retraite, soleil toute l'année, activités variées et piscine. Les vacances toute l'année !
Oui, mais ils sont les premiers à investir les lieux, les travaux sont à peine achevés et ils croisent seulement le gardien, plutôt rustre. L'ennui commence à s'installer lorsqu'un autre couple de séniors emménage enfin : Maxime et Marlène débarquent, et les deux couples font connaissance. Ils s'emploient à s'inviter mutuellement. Malgré leurs différences sociales, les étangetés des uns et des autres, ils parviennent à tromper le vide de leur vie.
Puis c'est Léa qui emménage, seule. Elle intrigue les 4 autres : célibataire, veuve,… ?
Les cinq séniors réclament l'ouverture du "Club house" et débarque Nadine, animatrice amatrice de paradis artificiels, qui essaie de proposer des activités aux différents protagonistes.
On assiste alors à un huis clos où, par petites touches, par petits riens, lentement mais sûrement, des tensions naissent, des comportements bizarres apparaissent. De messes basses en regards en coin, une ambiance pesante et paranoïaque s'installe et la pression monte jusqu'au dénouement, quasiment apocalyptique. Du paradis promis sur papier glacé on glisse doucement mais sûrement vers la folie.
Un livre court, jubilatoire et facile à lire qui aborde avec cynisme et un certain humour noir la peur de vieillir, la peur des étrangers, la peur de l'ennui….
(Muriel - Club de lecture)
« Les papillons noirs » est d’abord une série TV qui met en scène un écrivain (Mody) avec un tueur en série qui lui demande d'écrire ses mémoires ; ce roman est donc celui rédigé par Mody.
On y retrouve Albert et Solange, deux enfants de la deuxième guerre mondiale : un orphelin et une fille de tondue, qui grandissent sans amour dans une petite ville de province, rejetés par tous. Albert est fou amoureux de Solange. Il l'aime tant qu'il est prêt à tout pour elle, y compris tuer. Car Solange est si naturellement belle que « personne ne sait faire ça mieux qu'elle, attirer les regards sans faire le moindre effort. » Et des regards, elle en attire beaucoup… Trop. « C'est toujours pareil. Il a ses mains sur elle. Son corps sur elle. Je sens monter la rage. » Alors Albert prend sa défense, la protège de ceux qui cherchent à abuser d'elle, grâce à leur paire de ciseaux de coiffeurs.
Ce qui était au départ un moyen de défense devient un jeu. Un jeu dont Albert accepte les règles malgré le danger et le dégoût. Solange est-elle heureuse pour autant ? La jeune femme est très secrète, parle peu.
Un récit à la première personne, celui d'Albert, entrecoupé parfois de pages en italique, à la troisième personne, pour raconter Solange comme détachée d'elle-même.
Quand elle s'exprime on sent beaucoup de souffrance enfouie.
C'est sordide, cruel, grinçant, et pourtant, ça donne le sourire. Un roman noir addictif !
(Muriel - Club de Lecture)
Hiver 1943. Vadim, Parisien de 12 ans, est envoyé par sa mère dans un petit village de montagne, officiellement pour soigner son athme, mais surtout pour cacher ses origines juives, alors que les rafles ont commencé dans la capitale.
Devenu Vincent Dorselle, le jeune garçon va alors découvrir, émerveillé, de nouveaux paysages, faits de neige, de glace, de pics, de roches… Avec beaucoup de poésie, on suit Vincent/Vadim dans sa découverte d'un paysage totalement inconnu, qui le sidère et le fascine au fil des saisons. Progressivement, au cours de 3 saisons, le garçon va apprivoiser son environnement, guidé par Moinette. Aux métamorphoses de la nature coïncident également les métamorphoses intérieures du narrateur.
L'écriture de Valentine Goby fait appel à tous nos sens dans les descriptions qu'elle fait du massif montagneux : explosion des couleurs et des parfums au printemps, le froid de la rivière, l'amertume du pissenlit, le pépiement des oiseaux...
Chaque saison est l'occasion d'honorer la nature et d'en dresser de magnifiques tableaux.
(Muriel - Club de Lecture)
Une bande dessinée qui poursuit la série de votre enfance ! Très réussi.