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Les coups de cœur
Ce document renferme l’histoire de 100 femmes exceptionnelles connues ou oubliées de nous tous.
Qui se douterait que l’invention du système de l’essuie-glace en 1903 et de l’automatisme en 1917 appartient à deux américaines Mary Anderson et Charlotte Bridgwood ? Elles cherchaient à résoudre un problème de sécurité routière.
« En voyant les conducteurs de tramway descendre du véhicule pour essuyer la neige ou la pluie sur le pare-brise, Mary Anderson a l’idée d’inventer le premier système d’essuie-glace... Son dispositif révolutionnaire sera breveté en 1903.
Quant à Charlotte Bridgwood, elle trouve en 1917 la technique pour rendre automatique cet essuie-glace… »
Au fil des pages, nous découvrons ces femmes professionnelles ou amateures qui ont, par leurs découvertes, réinventé le monde, fait avancer la science, amélioré notre quotidien ou tout simplement nourri notre imaginaire.
(Catherine - Club de lecture)
Hiver 1943. Vadim, Parisien de 12 ans, est envoyé par sa mère dans un petit village de montagne, officiellement pour soigner son athme, mais surtout pour cacher ses origines juives, alors que les rafles ont commencé dans la capitale.
Devenu Vincent Dorselle, le jeune garçon va alors découvrir, émerveillé, de nouveaux paysages, faits de neige, de glace, de pics, de roches… Avec beaucoup de poésie, on suit Vincent/Vadim dans sa découverte d'un paysage totalement inconnu, qui le sidère et le fascine au fil des saisons. Progressivement, au cours de 3 saisons, le garçon va apprivoiser son environnement, guidé par Moinette. Aux métamorphoses de la nature coïncident également les métamorphoses intérieures du narrateur.
L'écriture de Valentine Goby fait appel à tous nos sens dans les descriptions qu'elle fait du massif montagneux : explosion des couleurs et des parfums au printemps, le froid de la rivière, l'amertume du pissenlit, le pépiement des oiseaux...
Chaque saison est l'occasion d'honorer la nature et d'en dresser de magnifiques tableaux.
(Muriel - Club de Lecture)
Un voyage dans l'espace en compagnie de Thomas Pesquet. Des images incroyables !
Le narrateur séjourne dans un palace, non loin de la chambre 621bis.
Mais pourquoi, entre la chambre 621 et la chambre 623, la chambre 622 n’existe pas ?
Poussé par sa voisine de chambre, Scarlett, il cherche à élucider ce mystère.
Il est question d’un riche héritier d’une banque privé suisse, un banquier d’affaires mystérieux et charismatique, une épouse à l’enfance et au passé complexe… L’intrigue est prenante, les indices sont semés avec adresse et le nom de la victime est gardé secret jusqu’au bout !
L’enquête est captivante mais la construction complexe du récit qui contient beaucoup de sauts dans le temps (moment de l’assassinat, jour présent, 3 ans avant le crime, etc.) et dans les sujets (hommage à son éditeur, histoire des personnages, etc.) nous fait parfois perdre le fil…
(Carine - Club de lecture)
Un pull, une lampe de poche, un livre, une radio…pour quelle destination ce petit moineau a-t-il besoin de tout cet attirail ? La chute est hilarante !
n Turquie, Fazil entame des études de littérature loin de sa mère qui est restée seule après la mort de son mari. Le jeune étudiant devient boursier et loue une chambre dans une pension. Il doit travailler pour subvenir à ses besoins. Il est engagé comme figurant dans une émission de télé. Sur le plateau, il rencontre Madame Hayat, une femme libre, très sensuelle et probablement de l’âge de sa mère. Fazil tombe immédiatement sous le charme de cette femme mystérieuse. Tout les oppose mais ils se lancent dans une relation passionnelle.
En parallèle, Fazil rencontre également une jeune fille avec qui il a de nombreux points communs.
C’est un roman d’amour et d’apprentissage entre un jeune homme et une femme d’âge mûr.
L’auteur, journaliste turc, a écrit ce roman durant son emprisonnement. Il a été libéré en avril 2021.
(Monique et Carine - Club de Lecture)
Style classique, romanesque, très émouvant mais également intriguant. L'auteur sait nous surprendre.
Dans les années soixante, l'architecte Pierre Roussin jette son dévolu sur le village des Confins, pour en faire une station de ski à taille humaine, contrepied des stations aux grands ensembles se construisant dans le reste du massif alpin. Mais vingt ans plus tard, ce qui devait être un eldorado blanc est devenu un village fantôme où une poignée d'habitants continuent d'y vivre coupés du monde une bonne partie de l'année. Petit à petit, on comprend que les utopies de Pierre Roussin se sont heurtés aux intérêts d'un maire au visage de mafieux, et comment vingt ans après son fils vient régler les comptes...
Médecin généraliste profondément humaniste et engagé, Baptiste Beaulieu nous entraîne dans les coulisses de ses consultations, avec beaucoup d'empathie mais aussi de révolte face à un système de santé de plus en plus défaillant.
Les deux frères ont des vies sentimentales compliquées. Les trois ont des enfants qu’on voit grandir pendant que leurs grands-parents sont frappés par la maladie, des juifs non pratiquants, d’origine Viennoise,
On S’Aime chez les Popper, autant qu’on se chamaille.
Au cours d’un voyage dans le camp d’Auschwitz Birkenau, les uns se chamaillent et s’insultent pour des « pécadilles » alors que le lieu ne s’y prête pas.
Durant tout le livre on rit jusqu’à un certain point ; description de l’enfermement et de la dépendance, de liens forts que les parents ont sus transmettre.
La moitié du livre est consacré à la visite du camp d’Auschwitz.
Histoire d’une fratrie, Serge, Ana et Jean le narrateur.
Les vieux meurent et les enfants grandissent .
(Annie - Club de lecture)