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Lecture fluide et facile. L’ambiance mystérieuse et l’intrigue historique captivent.
Une bande dessinée qui poursuit la série de votre enfance ! Très réussi.
Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas : Le Bazar du Zèbre à pois. Objets provocateurs.
Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur, Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street Art, fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, « nez » talentueux.
Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien.
Mettez-en d’autres ensemble et, soudain, c’est un feu d’artifice.
Message de l’auteure : nous avons tous des talents, même cachés, et une singularité.
Un livre qui fait du bien.
(Arlette - Club de lecture)
Une petite ville très tranquille comme il en existe beaucoup en France.
Heureusement, une harpie veille au grain : pas d'écarts. La ligne droite...
Arrive un hurluberlu (Basile - hyper compétent en Intelligence Artificielle) qui ouvre une boutique qui ne vend que des trucs, des machins et des bidules électroniques, qui, d'après leur créateur, ne servent qu'à ouvrir l'esprit et muscler le cerveau droit... L'imagination au pouvoir !!!
Un simple larcin d'ado (Arthur) va, en peu de temps, créer un vent d'animosité entre les gens bien pensant et les curieux qui commencent à faire tourner la boutique et les vieilles idées. Mais aussi révéler les possibilités de créativité de notre ado et de ses copains d'école.
Guilia : mère d'Arthur. Elle est employée comme 'nez' dans une entreprise de sous-traitance de création de parfums pour le compte de grandes entreprises. Tout est 'carré'.
Au-delà de l'amourette hollyvoudienne, avec une happiande, of course, l'Auteuse nous mitonne un affrontement entre les Figés et les Créatifs. Notre harpie utilise avec une parfaite mauvaise foi les médias à sa disposition. Si cela n'a pas d'utilité matérielle, pourquoi s'y intéresser, l'acheter ? Il faut préserver la tranquillité des habitants !
Peut-on s'évader du carcan de nos habitudes ? Comment devenir créatif ? Où se trouve la limite (si limite il y a) entre le rationnel et l'irrationnel ?
Une histoire presque vraie passée à la moulinette de l'humour.
(Serge - Club de lecture)
Cette bande dessinée est née de la rencontre entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste des questions de climat et d’énergie (initiateur de la notion de bilan carbone) et de Christophe Blain, dessinateur et auteur de BD. Ils nous proposent un travail de vulgarisation des enjeux énergétiques qui fait mouche : drôle sur la forme et sérieux sur le fond.
La BD débute en donnant les notions clés concernant l’énergie sous toutes ses formes : autrefois 100% renouvelable (énergie animale, humaine) et aujourd'hui en majorité épuisable, polluante ou fournissant des déchets difficiles à gérer. Le propos est particulièrement bien documenté et propose des comparaisons qui permettent aux néophytes de s’approprier les enjeux et les ordres de grandeur de façon ludique.
L'exposé se poursuit par quelques chapitres consacrés à l'étalement urbain qui crée un besoin toujours plus grand en énergie...
Le propos en vient ensuite aux sources d'énergies, renouvelables, fossiles, leurs avantages, leurs inconvénients, les aprioris, les idées reçues ... les besoins croissants des humains... besoins qui accélèrent le processus de réchauffement dont les mécanismes sont clairement expliqués.
Un livre utile et dérangeant, qui invite à faire le deuil d'une vie d'abondance.
(Muriel - Club de Lecture)
Le dessinateur Christophe Blain s’interroge sur le réchauffement climatique. Il rencontre Jean-Marc Jancovici, l’inventeur du bilan carbone qui permet de compter les émissions de gaz à effet de serre. A eux deux, ils expliquent des notions compliquées comme la loi de conservation (qui oblige l’humain à extraire l’énergie de son environnement quand la sienne propre ne suffit pas) ou encore le climat sans simplisme et avec clarté , en s’appuyant sur notre quotidien.
Les faits sont exposés, des solutions variées sont proposées. Ce livre permet de poser les choses, d’y réfléchir et d’avoir une vision d’avenir. Sans aller jusqu’à “un avenir radieux”, on se dit que l’on peut agir pour un avenir possible. Des dessins sympas et beaucoup d’humour permettent une lecture agréable pour un sujet angoissant.
(Monique - Club de Lecture)
Un voyage dans l'espace en compagnie de Thomas Pesquet. Des images incroyables !
Dans un village près du lac d’Annecy, une jeune femme est retrouvée morte. Immédiatement, les soupçons se portent sur Antoine, un loser, éternel adolescent. Connu de tous les habitants, il est jugé instable, même par sa propre famille mais inofensif. Se déploie alors un roman choral, dans lequel les points de vue de chacun des habitants du village s’expriment. Au fur et à mesure de l’enquête, et alors qu’Antoine, que tout accable, prend la fuite, les rapports de force, de pouvoir et de domination entre les hommes, entre les hommes et les femmes et entre les familles se dévoilent. Finalement, peu importe l’issue de l’enquête : ce roman aux faux airs de roman noir est un prétexte pour dépeindre les rapports sociaux qui régissent le quotidien de ce village, et plus largement de notre société.
Sarah, libraire dans un petit village de Charente, peine à joindre les deux bouts. Alors, quand un ami lui propose un arrangement pour le moins très rémunérateur, elle hésite à peine avant d’accepter.
C’est entendu : elle hébergera Maxime Maréchal, acteur aussi célèbre pour ses rôles de Bad Boy que pour ses incartades avec la justice.
Une rencontre émouvante entre deux êtres que tout oppose mais unis par un même désir : celui de vivre leurs rêves.
Entrez dans un monde où tout devient possible.
J’ai bien aimé la surabondance de livres dans cette petite librairie : on se perdrait au milieu pour n’en pus ressortir.
(Arlette - Club de lecture)
Une nonne, Sœur Anne, est en mission en Bretagne. Elle est persuadée que la Vierge doit lui apparaître dans cette région.
Isaac, un ado effacé et fragile, semble pour tous un enfant bizarre, voire attardé. Et athée... au grand dam du père d'un des 'copains' farouche croyant.
C'est pourtant lui qui verra la Vierge, et pour son malheur en parlera. Et c'est là le principal sujet du livre : qui peut voir l'invisible ?
Dans le village, tous en parlent. Nous aussi on veut voir … Et rien n'arrive aux yeux des villageois.
Colères.
Et Sœur Anne se sent frustrée et son ressentiment envers de garçon simple ne fait que grandir.
Ces deux personnages se rencontrent en bord de mer un soit de grosse mer.
Le lendemain une lame de fond renverse le village et détruit tout sur son passage. On retrouve le corps d'Isaac sur la grève. S'élève le doute : qui a tué Isaac ? La mer ? La nonne ?
Ressort une question de fond : qui peut voir, sentir ce qui n'existe pas notre monde d'images et de certitudes ? La vérité simple et nue ? Et si nous avions deux mondes ou plusieurs ?
(Serge - Club de lecture)
Mona, 10 ans perd la vue pendant une heure. Chez le spécialiste difficile d’entrevoir la cause de cet épisode traumatique, qui pourrait la conduire à la cécité. Il est décidé de la surveiller et de la conduire chaque mercredi chez le psychologue. Mais son grand-père « Dadé » décide d’initier en secret sa petite fille à l’art avant cette fin fatidique. 52 œuvres et artistes à découvrir en passant par Le Louvre, Orsay et Beaubourg, c’est le programme pour l’année à venir.
Ce roman est un hymne à l’amour filial. Entre le grand-père érudit et sa petite fille s’est : affection et respect. Ce parcours initiatique nous emmène dans les couloirs des musées où on (re)découvre les œuvres d’art tout en suivant, en parallèle, le parcours médical de Mona.
Le savourer par petites touches, œuvre après œuvre en se laissant guider par le savoir de ce grand-père amoureux des mots, des arts…
( Catherine - Club de Lecture)
Amateurs de syntaxe académique ou de plus-que-parfait du subjonctif, passez votre chemin !
Ce roman (mais sûrement très proche de certains événements) est écrit en français comme on le cause du côté de Belleville, de Ménilmuche ou des Halles Baltard. Pas de javanais ou de louchebem, mais du parigot pur jus que n'aurait pas renié l'auteur de 'L'argot sans peine par la Méthode à Mimile'.
Sur fond de marigots politiques (fin du Front Populaire, essor de la xénophobie martelée par la Cagoule ou les Croix de Feu, un nazisme naissant en France, Front Républicain espagnol, trafic d'armes, influence sous-marine de l'URSS ...), notre détective privé a fort à faire pour dénouer une intrigue aussi tordue que possible où les gens honnêtes ne sont peut-être pas aussi honnêtes que cela. Bien qu'en délicatesse avec la Police française officielle, notre homme sera discrètement aidé par un officier aux idées assez larges, et pourra trouver une vérité.
Et quelle atmosphère à la veille d'une guerre qui fera plus de quarante millions de morts !
(Serge - Club de lecture)