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Les coups de cœur
Une ode à la diversité des corps, porteurs d'histoires de vie et tous beaux dans leur singularité.
Un livre assez facile à lire mais qui pose de sérieux problèmes de conscience.
Le héros recherche ses parents biologiques à la mort de ses parents adoptifs. Sa pérégrination se montre assez simple, beaucoup plus simple que le résultat... Un proverbe (malgache?) nous dit : si tu ne sais pas où tu vas, tu dois savoir d'où tu viens.
Il s'avère être le fruit d'une relation incestueuse entre un frère et une sœur ; et, plus loin, nous apprenons que des ossements d'enfants ont été enterré discrètement dans un parc..
Si l'inceste est réprouvé par notre civilisation, qu'en est il d'Isis et Osiris, pourtant considérés comme des Dieux ? Et comment Adam et Eve (3 ou 9 enfants selon les versions du Nouveau Testament) ont-il pu créer tout un monde ? Parthénogenèse ?
L'inceste n'est acceptable qu'entre des 'gens' hors du commun ?
Enfin, s'il y a amour profondément partagé entre deux êtres, l'inceste doit-il être considéré comme immoral ?
Et pour finir, notre héros apprend à la mort seulement de sa mère adoptive sa situation. La vérité l'entraîne donc vers une découverte particulièrement affligeante. Doit-on toujours dire la vérité ?
Le lecteur en sort assez troublé...
(Serge - Club de lecture)
Daraya est une ville de Syrie, la 1ère ville élevée contre Bachar al Hassad. Pour cela elle est bombardée, saccagée, rasée.
Mais des gens arrivent à survivre. Notamment Ahmad et ses compagnons qui s’évertuent à retrouver les livres dans les décombres et les enfouissent dans des caves souterraines.
La journaliste Delphine Minoui raconte. Elle est en contact avec ce groupe et recueille leur témoignage via Internet.
Il y a beaucoup d’humanité dans ce livre et beaucoup de rage de vivre grâce aux livres.
Ces jeunes ont la volonté de conserver quelque chose des personnes assassinées.
Cet ouvrage est dur de réalité, témoigne de faits réels, mais grâce aux livres ces victimes ont gardé leur humanité.
(Rose - Club de lecture)
L'auteur, un anthropologue, part à la découverte de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Le projet d’aéroport a été abandonné mais des gens se battent toujours contre la police. Qui sont-ils ? Pourquoi ? Que se passe-t-il vraiment sur ce tout petit territoire rural ?
L’auteur découvre une société bien décidée à vivre une autre relation au monde qu’il soit végétal, animal ou humain.
Des textes documentés, des dessins surprenants, parfois simples dans le trait, parfois très artistiques et un bel humour.
Même si l’auteur prend position, il reste ouvert et compréhensif.
C’est aussi un très bel hommage, à ces anonymes qui, chaque jour, crée des liens fraternels entre eux, avec les autres et cherchent d’autres façons de vivre plus respectueuses de la vie.
(Monique - Club de Lecture)
Dans un monde post-apocalyptique, Louise Mey met en scène une communauté de femmes qui vivent en autonomie dans le Hameau. Loin des hommes, au milieu des bois, elles vivent cachées depuis la Rétractation, qui a obligé le monde à un retour en arrière. Mais bientôt, un homme, Natan, débarque, soit-disant envoyé par le père d’une des femmes du Hameau, pour les aider dans des travaux de construction. D’abord méfiantes, les femmes finissent par l’accepter, et celui-ci prend peu à peu ses aises. La jeune Mila, 15 ans, ne parvient pourtant pas à se défaire de ses doutes le concernant, d’autant qu’elle possède d’étranges facultés à sentir et ressentir les humains, telles la louve qu’elle devient à la nuit tombée…
Peu à peu, la tension monte dans le Hameau, jusqu’à ce que l’orage éclate autour de Nathan et lui soir fatal… L’écriture de Louise Mey, subtile, permet d’instiller au fil des pages une tension grandissante, qui nous tient en haleine.
Le conte de la Princesse au petit pois revisité. Un manoir imposant, un lord mystérieux qui cherche une épouse, des princesses, une domestique espiègle et un brin de magie !
Dans un lointain futur, une Humania retrace sa vie à travers des situations passées et présentes. Un monde peuplé de centaines d’espèces regroupées dans une station où les Spéciens (séparation des espèces) et les Fusionnistes (métissage des races) vivent en harmonie. Au gré desqa voyages interstellaires, ces stationniens extraient le minerai des astéroïdes. Jusqu’au jour où…
Rossignol est un roman court de science-fiction qui nous emmène dans un univers où la science des Paramètres forge les espèces. « Les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques » (extrait du résumé du livre). Le récit magnifique et poétique se fait à la première personne. Prenant de la première ligne à la dernière, j’ai aimé.
(Catherine - Club de Lecture)
La trame se divise en 2 parties :
Du côté du Cap, Griessel et Cupido enquêtent sur un crime complexe présenté dans un dossier douteux. Un garde du corps nommé Johnson Johnson, ancien policier, est passé/jeté par la fenêtre d’un train de luxe. Le ministre et le procureur général mettent la pression sur leur directeur général pour boucler l’affaire et conclure au suicide… Seul souci : l’homme a été poignardé à l’arrière de la tête.
Du côté de Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant, qui tente de vivre incognito est retrouvé par son ancien camarade. Celui-ci lui confie une mission plus que dangereuse : éliminer l’actuel président de l’Afrique du Sud, responsable de la corruption du pays…
L’auteur aborde encore une fois, sur fond de thriller, le thème de la corruption en Afrique du Sud.
(Carine - Club de lecture)
Dans les années soixante, l'architecte Pierre Roussin jette son dévolu sur le village des Confins, pour en faire une station de ski à taille humaine, contrepied des stations aux grands ensembles se construisant dans le reste du massif alpin. Mais vingt ans plus tard, ce qui devait être un eldorado blanc est devenu un village fantôme où une poignée d'habitants continuent d'y vivre coupés du monde une bonne partie de l'année. Petit à petit, on comprend que les utopies de Pierre Roussin se sont heurtés aux intérêts d'un maire au visage de mafieux, et comment vingt ans après son fils vient régler les comptes...
Ce document renferme l’histoire de 100 femmes exceptionnelles connues ou oubliées de nous tous.
Qui se douterait que l’invention du système de l’essuie-glace en 1903 et de l’automatisme en 1917 appartient à deux américaines Mary Anderson et Charlotte Bridgwood ? Elles cherchaient à résoudre un problème de sécurité routière.
« En voyant les conducteurs de tramway descendre du véhicule pour essuyer la neige ou la pluie sur le pare-brise, Mary Anderson a l’idée d’inventer le premier système d’essuie-glace... Son dispositif révolutionnaire sera breveté en 1903.
Quant à Charlotte Bridgwood, elle trouve en 1917 la technique pour rendre automatique cet essuie-glace… »
Au fil des pages, nous découvrons ces femmes professionnelles ou amateures qui ont, par leurs découvertes, réinventé le monde, fait avancer la science, amélioré notre quotidien ou tout simplement nourri notre imaginaire.
(Catherine - Club de lecture)