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Les coups de cœur
Madelaine est une enfant sauvage, sortie de nulle part.
Elle est apprivoisée et adoptée par les habitants d’un hameau nommé Les Montées.
Madelaine grandira donc dans cette famille rurale qui essaie de survivre à une nature impitoyable et au servage injuste.
Roman rural sombre sur fond de misère et de courage.
Nous sommes en Italie dans les années 80.
Elba nait et vit avec sa mère dans le « monde-à-moitié », un asile psychiatrique. Et puis sa mère disparait. Même si Elba est saine d’esprit, elle grandira dans cette institution parmi les « fêlés » où elle passe son temps à noter dans son carnet les différentes maladies et symptômes qu’elle observe pour tenter de découvrir sa propre maladie.
L’arrivée du docteur Fausto va bouleverser d’abord son quotidien puis sa vie. Il se bat pour la fermeture des asiles et prend Elba sous son aile.
« Les papillons noirs » est d’abord une série TV qui met en scène un écrivain (Mody) avec un tueur en série qui lui demande d'écrire ses mémoires ; ce roman est donc celui rédigé par Mody.
On y retrouve Albert et Solange, deux enfants de la deuxième guerre mondiale : un orphelin et une fille de tondue, qui grandissent sans amour dans une petite ville de province, rejetés par tous. Albert est fou amoureux de Solange. Il l'aime tant qu'il est prêt à tout pour elle, y compris tuer. Car Solange est si naturellement belle que « personne ne sait faire ça mieux qu'elle, attirer les regards sans faire le moindre effort. » Et des regards, elle en attire beaucoup… Trop. « C'est toujours pareil. Il a ses mains sur elle. Son corps sur elle. Je sens monter la rage. » Alors Albert prend sa défense, la protège de ceux qui cherchent à abuser d'elle, grâce à leur paire de ciseaux de coiffeurs.
Ce qui était au départ un moyen de défense devient un jeu. Un jeu dont Albert accepte les règles malgré le danger et le dégoût. Solange est-elle heureuse pour autant ? La jeune femme est très secrète, parle peu.
Un récit à la première personne, celui d'Albert, entrecoupé parfois de pages en italique, à la troisième personne, pour raconter Solange comme détachée d'elle-même.
Quand elle s'exprime on sent beaucoup de souffrance enfouie.
C'est sordide, cruel, grinçant, et pourtant, ça donne le sourire. Un roman noir addictif !
(Muriel - Club de Lecture)
En juin 1503, dans le port d’Honfleur le galion « l’Espoir » prend la mer à destination des Indes. Un voyage périlleux sur des mers inconnues, avec un équipage qui ignore tout du ciel austral.
Après de terrible tempêtes ils échouent sur la cote de l’actuel Brésil. Ils découvrent ce pays trois ans seulement après les Portugais. Ils séjournent près de 6 mois dans la tribu indienne des Caijos dont le chef était le roi Arosca.
Ils rentrent an France avec le fils du chef local, Essoméric pour le faire instruire. Le voyage du retour est fait d’aventure incroyable avec des scènes de cannibalisme, des pirates qui finit par un naufrage sur nos côtes presque deux ans après leur départ.
L’histoire est basée sur des faits réels et raconte la découverte d’une région brésilienne par Binot Paulmier de Gonneville trois ans après les Portugais.
Le récit : L’aventure de ces premiers navigateurs transatlantique et nous révèle le choc des civilisations et l’occasion ratée de posséder un territoire français au Brésil.
Situation : La rencontre et les relations entre Européens et peuples indigènes du Brésil au 16 siècles.
Action : Aventure d’un marin français qui échoue au Brésil et séjourne en terres indigènes.
Ce n'est à priori qu'un roman mettant en scène principalement deux femmes totalement différentes. Une femme de ménage et une star de cinéma dans un grand hôtel des années 50 à Reno (USA, Nevada).
Pauline, d'origine très modeste, n'est qu'une employée de cet hôtel sous la férule d'une cheffe qui a oublié de rire, et passe la plupart de son temps à nettoyer les toilettes... rien qui fasse rêver.
A la suite d'un accident d'une de ses collègues, elle doit monter faire une suite. Elle découvre (même et surtout en se faisant toute petite) la vie tumultueuse de gens de cinéma. Et pas un second rôle : Marylin Monroe, Mme Arthur Miller présentement. Une femme sur-exploitée, mal dans sa tête et dans sa peau, objet de manipulations diverses, sur-médicamentée (et mal). Peu à peu se tisse un lien d'amitié réciproque. Et Pauline reste discrète,voire quasiment muette sur cette relation hors du commun ; au grand dam de sa mère, coiffeuse réputée et surtout avide de rumeurs et de 'cancanages'.
Dire que ce roman présente une happy-end est un peu exagéré, mais on retiendra surtout deux mondes diamétralement opposés où la notion même d'humanité n'est pas la première valeur.
(Serge)
Un portrait de la France de 2015 à 2022 d'une grande finesse sociologique.
Pen apparence, Alice va très bien (ou presque). EN réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface.
Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif : repartir de zéro et se reconstruire.
Partant d’un titre amusant, on aurait pu imaginer une histoire drôle, ce qui n’est pas le cas. Cependant, ce récit est très attachant.
Pour ce livre, l’auteur a reçu le prix des lectrices, bien mérité.
(Arlette - Club de lecture)
2 juilllet 2022 : braquage d’une bijouterie à Genève. « La Cagoule » et « La Casquette » disposent d'exactement sept minutes pour perpétrer ce hold-up parfaitement huilé. Mais l’auteur interrompt brusquement le braquage pour revenir 20 jours en arrière, en compagnie de deux couples que tout sépare. Les Braun, modèle de famille idéale et leurs voisins, qui leur vouent une fascination presque malsaine. Au gré des allers-retours dans le passé, et de rebondissements en rebondissements, les pièces du puzzle s’imbriquent jusqu’à ce fameux braquage…
Un polar addictif, dans lequel l'auteur nous manipule avec brio jusque dans les dernières pages.
La « petite sale » dont il est question dès le titre de ce roman noir, c’est Catherine, une sorte de « Cosette » , employée comme bonne à tout faire au Domaine de la famille Demest. Catherine est partout mais personne ne la voit : elle est employée aux basses œuvres dans l’exploitation agricole d’Augustin Demest, dont le domaine ne cesse de s’étendre dans cette campagne de champs de betteraves où la boue et le froid sont omniprésents tout au long du roman.
L’intrigue prend place dans un village français en 1969, mais ce bout de campagne française semble figé dans une féodalité dépassée, le maître Demest, avide d’argent, employant tous les hommes de la région, tel un seigneur du Moyen-Age. Sylvie, la petite fille de Demest, disparaît soudainement alors qu’elle était sous la surveillance de Catherine et une demande de rançon tombe : qui ose s’en prendre au maître des lieux ? Bien vite, deux policiers sont dépêchés de Paris pour épauler les gendarmes locaux. Malgré l’omerta qui règne dans le village, ils tentent d’obtenir les informations pour faire avancer l’enquête. Celle-ci piétine, jusqu’au moment où la petite fille réapparaît comme par magie… Avec qui était-elle ? Pourquoi ?
Ce polar rural noir nous plonge dans une atmosphère particulièrement glauque et presque poisseuse dont on garde longtemps l’arrière-goût. Il met en lumière les rapports de force qui régissent de façon officielle ou officieuse ce monde rural des années 1970, où l'exploitation capitaliste et le patriarcat font des ravages.
(Muriel - Club de lecture)
Daraya est une ville de Syrie, la 1ère ville élevée contre Bachar al Hassad. Pour cela elle est bombardée, saccagée, rasée.
Mais des gens arrivent à survivre. Notamment Ahmad et ses compagnons qui s’évertuent à retrouver les livres dans les décombres et les enfouissent dans des caves souterraines.
La journaliste Delphine Minoui raconte. Elle est en contact avec ce groupe et recueille leur témoignage via Internet.
Il y a beaucoup d’humanité dans ce livre et beaucoup de rage de vivre grâce aux livres.
Ces jeunes ont la volonté de conserver quelque chose des personnes assassinées.
Cet ouvrage est dur de réalité, témoigne de faits réels, mais grâce aux livres ces victimes ont gardé leur humanité.
(Rose - Club de lecture)