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Les coups de cœur
Daraya est une ville de Syrie, la 1ère ville élevée contre Bachar al Hassad. Pour cela elle est bombardée, saccagée, rasée.
Mais des gens arrivent à survivre. Notamment Ahmad et ses compagnons qui s’évertuent à retrouver les livres dans les décombres et les enfouissent dans des caves souterraines.
La journaliste Delphine Minoui raconte. Elle est en contact avec ce groupe et recueille leur témoignage via Internet.
Il y a beaucoup d’humanité dans ce livre et beaucoup de rage de vivre grâce aux livres.
Ces jeunes ont la volonté de conserver quelque chose des personnes assassinées.
Cet ouvrage est dur de réalité, témoigne de faits réels, mais grâce aux livres ces victimes ont gardé leur humanité.
(Rose - Club de lecture)
Paris, les années 20. Joseph,7 ans, se retrouve seul : sa mère meurt suite à un avortement clandestin et sa grand-mère est envoyée à l’asile. Il est pauvre. Il est donc pris en charge par l’Assistance publique. Joseph devient pupille de la Nation.
D’une famille nourricière vers une maison de redressement (Mettray) en passant par une prison pour enfants (la Petite-Roquette), Joseph ne rencontre que la peur, la solitude, le froid et surtout la cruauté des adultes. Il traverse le pire mais il se rattache désespérément à la musique… et à Aimé.
C’est un récit très dur, de même teneur que Bakhita.
On y découvre, une fois de plus, la cruauté et la violence subies.
C’est un récit construit sur un rythme à ellipses qui donne la sensation d’avancer trop vite dans la narration mais qui reflète par ailleurs le mouvement de la vie : Joseph avance, quoi qu’il arrive.
(Carine - Club de lecture)
L'histoire d'une femme folle amoureuse de son mari. C'est drôle et déjanté !
La Floride, les années 60, la ségrégation. Boulversant.
Rose, jeune biologiste fait des recherches sur une luciole, elle veut révolutionner le monde médical en faisant avancer la science. Elle vit avec sa mère qui a de nombreux amants, sa grand-mère qui est sa confidente, trois générations sous le même toit.
Dans sa recherche elle est aidée par Léo, jeune new yorkais, qui lui voit dans cette recherche l’apport uniquement du gain. Heureusement que Rose a déposé son brevet ; elle excelle dans son métier et y consacre tout son temps ; mais elle tombe amoureuse de son collègue Léo.
Si Rose est spécialiste de la reproduction des insectes, elle a beaucoup de problèmes relationnels avec les hommes. De nombreux parallèles entre la sexualité des insectes et la nôtre. Ces trois femmes ont un secret...
Un livre très actuel où le ton est libre, drôle, sans détours avec un grand mystère qui nous tient jusqu’à la fin. A découvrir.
(Annie - Club de lecture)
Dans ce premier roman très émouvant l'illustrateur Mathieu Persan rend hommage à sa mère, emportée par un cancer à 68 ans en racontant les derniers jours qui ont précédé sa mort, et la vie qui s'écoule immédiatement après.
De façon très touchante, l'auteur convoque les souvenirs de son enfance à Vincennes et dresse le portrait d'une mère dévouée au bien être de ses enfants et de sa famille : "Il ne doit plus jamais rien m'arriver", cette phrase est celle que la mère de l'auteur s'est exclamée suite à la naissance de son premier enfant. Une fratrie unie, une famille de profs fantaisistes, une maison toujours ouverte aux enfants et aux amis de passage...ainsi s'écoule paisiblement les années, qui voient les enfants grandir et quitter le nid. La relation presque fusionnelle entre la mère et le fils est décrite avec beaucoup de justesse et de pudeur, tout comme l'annonce de la maladie, soudaine mais comme allant de soi pour la mère du narrateur.
Malgré la tristesse de la situation, l'écriture de Mathieu Persan rend l'histoire lumineuse et mêle avec subtilité les moments d'émotion et d'humour. Aux moments solennels se mêle en effet la trivialité de la vie qui continue, malgré l'absence de l'être cher : les formalités, l'assurance vie, le cimetière, les pompes funèbres, mais au fait, comme habille-t-on un défunt ? Même l’inhumation prête à sourire, avec les travaux en retard et le grincement des outils des ouvriers.
Un roman qui marque les esprits : on y sent tout l'amour d'un fils pour sa mère, la complicité, les silences...
(Muriel - Club de Lecture)
Le narrateur séjourne dans un palace, non loin de la chambre 621bis.
Mais pourquoi, entre la chambre 621 et la chambre 623, la chambre 622 n’existe pas ?
Poussé par sa voisine de chambre, Scarlett, il cherche à élucider ce mystère.
Il est question d’un riche héritier d’une banque privé suisse, un banquier d’affaires mystérieux et charismatique, une épouse à l’enfance et au passé complexe… L’intrigue est prenante, les indices sont semés avec adresse et le nom de la victime est gardé secret jusqu’au bout !
L’enquête est captivante mais la construction complexe du récit qui contient beaucoup de sauts dans le temps (moment de l’assassinat, jour présent, 3 ans avant le crime, etc.) et dans les sujets (hommage à son éditeur, histoire des personnages, etc.) nous fait parfois perdre le fil…
(Carine - Club de lecture)
Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas : Le Bazar du Zèbre à pois. Objets provocateurs.
Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur, Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street Art, fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, « nez » talentueux.
Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien.
Mettez-en d’autres ensemble et, soudain, c’est un feu d’artifice.
Message de l’auteure : nous avons tous des talents, même cachés, et une singularité.
Un livre qui fait du bien.
(Arlette - Club de lecture)
Une petite ville très tranquille comme il en existe beaucoup en France.
Heureusement, une harpie veille au grain : pas d'écarts. La ligne droite...
Arrive un hurluberlu (Basile - hyper compétent en Intelligence Artificielle) qui ouvre une boutique qui ne vend que des trucs, des machins et des bidules électroniques, qui, d'après leur créateur, ne servent qu'à ouvrir l'esprit et muscler le cerveau droit... L'imagination au pouvoir !!!
Un simple larcin d'ado (Arthur) va, en peu de temps, créer un vent d'animosité entre les gens bien pensant et les curieux qui commencent à faire tourner la boutique et les vieilles idées. Mais aussi révéler les possibilités de créativité de notre ado et de ses copains d'école.
Guilia : mère d'Arthur. Elle est employée comme 'nez' dans une entreprise de sous-traitance de création de parfums pour le compte de grandes entreprises. Tout est 'carré'.
Au-delà de l'amourette hollyvoudienne, avec une happiande, of course, l'Auteuse nous mitonne un affrontement entre les Figés et les Créatifs. Notre harpie utilise avec une parfaite mauvaise foi les médias à sa disposition. Si cela n'a pas d'utilité matérielle, pourquoi s'y intéresser, l'acheter ? Il faut préserver la tranquillité des habitants !
Peut-on s'évader du carcan de nos habitudes ? Comment devenir créatif ? Où se trouve la limite (si limite il y a) entre le rationnel et l'irrationnel ?
Une histoire presque vraie passée à la moulinette de l'humour.
(Serge - Club de lecture)
Lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie française.
Le roman s’inspire de l’assassinat du Père Hamel dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray.
L’auteur nous expose la vie de cinq personnages qui ont voulu donner un sens à leur existence : le père Georges ; Petite Sœur Agnès ; Frédéric, policier à la BRI (brigade de recherche et d’intervention) ; David/Daoud, adopté très jeune et à la recherche de ses racines ; et Hicham, ado délinquant révolté.
Chapitre après chapitre, nous découvrons un peu plus les personnages, leurs interrogations, leurs choix de vie, les épreuves qu’ils ont traversées ou qu’ils s’apprêtent à traverser.
Les cinq personnages se retrouvent finalement autour du drame final.
C’est un récit qui traite de l’endoctrinement, de la religion mais surtout des choix que l’on fait et où ils nous mènent...
(Carine - Club de lecture)
A travers ce roman, nous imaginons les difficultés de trouver de quoi manger pendant les années de guerre en Angleterre.
Quatre femmes réputées ( ou censées ) être d'excellentes cuisinières vonat s'affronter dans un concours 'gastronomique' et donc trouver à la fois les produits nécessaires en respectant les normes administratives qui régissent les restrictions imposées par le gouvernement et les recettes anciennes ou à créer. Ces femmes ont un point commun : une petite enfance extrêmement difficile et une adolescence aussi triste. Le besoin de travailler pour simplement se nourrir est une préoccupation quotidienne. Ce concours pourrait leur permettre peut être de sortir de leurs conditions.
Audrey. Veuve de guerre. 2 enfants. Travaille pour son compte en fournissant des plats aux cantines ou aux particuliers. Sa masure prend l'eau et elle court après le moindre penny.
Lady Gwendoline. Sœur de la précédente. A réalisé un beau mariage avec un Lord. Un arrivisme hors pair, quelque soit le moyen.
Zelda. Sous-chef de brigade dans un grand hôtel londonien. Enceinte sans être mariée (c'est encore pire qu'une excommunication). Une formidable motivation pour devenir enfin Chef de brigade (réservé aux hommes même si leurs connaissances culinaires ne sont pas toujours à la hauteur voulue).
Mrs Quince et son aide Nell. Cuisinière de grande maison (celle de Gwendoline). Les rapports humains sont de Maître à esclave...
Tout au long de ce pavé, nous allons de l'une à l'autre en constatant les preuves d'imagination pour simplement manger ou exister. Et là, on rejoint les principes des Chefs Etoilés : le gramme, la seconde, le degré sont aussi importants que le contenu de la casserole.
On ressort les vieux cahiers annotés par les générations précédentes, on improvise avec bonheur (?).
Qui va l'emporter ? Une fin un peu happy-end casse la tension.
Un régal…
(Serge - Club de Lecture)