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Les coups de cœur
Les Vernelles achetée par Maurice Genevoix après son retour de guerre, Sylvie Genevoix a passé son enfance dans cette maison du bord de Loire. Elle nous raconte la vie de ce père courageux qui a connu des épreuves abominables : mon père a su me communiquer un amour de la vie, de l’eau, des animaux des arbres et des fleurs. Des souvenirs d’enfance qui laissent des traces.
Ce père qui travaillait énormément trouvait son inspiration dans cette maison, mais lorsqu’il était disponible se consacrait entièrement à sa famille ; ce père avec un naturel débordant et une spontanéité qu’il faisait partager à son entourage.
Un bel hommage, livre qui nous emporte auprès de cette belle nature, que ceux qui l’on aimée ont su transmettre.
(Annie - Club de lecture)
Il s’agit d’un témoignage. Une jeune femme se retrouve embrigadée dans une secte. On découvre les ficelles et les pièges tendus aux personnes vulnérables ou qui traversent une période difficile.
(Carine - Club de lecture)
L’auteur dresse le portrait de 12 criminels nazis. Leurs point commun : ils étaient tous proches d’Hitler, ils ont tous contribué à la bonne marche du IIIe Reich. Certains étaient des personnalités avec de très hautes responsabilités comme Albert Speer.
Tous ont échappé à la pendaison alors que les exécutants de leurs ordres, eux, ont été condamnés à mort ou traqués par les services secrets israëliens.
Tous ont été employés par les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’URSS et même l’Allemagne Fédérale après la guerre.
J’ai été sidérée par certaines informations, pourtant historiques. Pour beaucoup, les documents ont été déclasssifiés récemment : après la chute du mur de Berlin en ce qui concerne les protégés de l’URSS et les autres souvent après 2000.
Par contre certains “salopards” comme les appelle l’auteur, ont vécu après 1945 au grand jour avec l’approbation de la majorité.
(Monique - Club de lecture)
Ce n'est à priori qu'un roman mettant en scène principalement deux femmes totalement différentes. Une femme de ménage et une star de cinéma dans un grand hôtel des années 50 à Reno (USA, Nevada).
Pauline, d'origine très modeste, n'est qu'une employée de cet hôtel sous la férule d'une cheffe qui a oublié de rire, et passe la plupart de son temps à nettoyer les toilettes... rien qui fasse rêver.
A la suite d'un accident d'une de ses collègues, elle doit monter faire une suite. Elle découvre (même et surtout en se faisant toute petite) la vie tumultueuse de gens de cinéma. Et pas un second rôle : Marylin Monroe, Mme Arthur Miller présentement. Une femme sur-exploitée, mal dans sa tête et dans sa peau, objet de manipulations diverses, sur-médicamentée (et mal). Peu à peu se tisse un lien d'amitié réciproque. Et Pauline reste discrète,voire quasiment muette sur cette relation hors du commun ; au grand dam de sa mère, coiffeuse réputée et surtout avide de rumeurs et de 'cancanages'.
Dire que ce roman présente une happy-end est un peu exagéré, mais on retiendra surtout deux mondes diamétralement opposés où la notion même d'humanité n'est pas la première valeur.
(Serge)
Dans les années soixante, l'architecte Pierre Roussin jette son dévolu sur le village des Confins, pour en faire une station de ski à taille humaine, contrepied des stations aux grands ensembles se construisant dans le reste du massif alpin. Mais vingt ans plus tard, ce qui devait être un eldorado blanc est devenu un village fantôme où une poignée d'habitants continuent d'y vivre coupés du monde une bonne partie de l'année. Petit à petit, on comprend que les utopies de Pierre Roussin se sont heurtés aux intérêts d'un maire au visage de mafieux, et comment vingt ans après son fils vient régler les comptes...
Camille, célibataire, visite des appartements qu’elle ne veut pas acheter. Marguerite, quatre-vingt-sept ans, met en vente son appartement qu’elle ne veut pas quitter. La plus jeune est fleuriste (avocate pour la famille) et exerce sa profession dans le même quartier que la plus âgée (au passé secret). Et entre elles, Thomas le jeune agent immobilier qui, sans le savoir, va percer les deux bulles solitaires.
Une histoire qui fait du bien avec des personnages attachants.
(Cartherine - Club de lecture)
Un voyage dans l'espace en compagnie de Thomas Pesquet. Des images incroyables !
Un livre assez facile à lire mais qui pose de sérieux problèmes de conscience.
Le héros recherche ses parents biologiques à la mort de ses parents adoptifs. Sa pérégrination se montre assez simple, beaucoup plus simple que le résultat... Un proverbe (malgache?) nous dit : si tu ne sais pas où tu vas, tu dois savoir d'où tu viens.
Il s'avère être le fruit d'une relation incestueuse entre un frère et une sœur ; et, plus loin, nous apprenons que des ossements d'enfants ont été enterré discrètement dans un parc..
Si l'inceste est réprouvé par notre civilisation, qu'en est il d'Isis et Osiris, pourtant considérés comme des Dieux ? Et comment Adam et Eve (3 ou 9 enfants selon les versions du Nouveau Testament) ont-il pu créer tout un monde ? Parthénogenèse ?
L'inceste n'est acceptable qu'entre des 'gens' hors du commun ?
Enfin, s'il y a amour profondément partagé entre deux êtres, l'inceste doit-il être considéré comme immoral ?
Et pour finir, notre héros apprend à la mort seulement de sa mère adoptive sa situation. La vérité l'entraîne donc vers une découverte particulièrement affligeante. Doit-on toujours dire la vérité ?
Le lecteur en sort assez troublé...
(Serge - Club de lecture)
La Floride, les années 60, la ségrégation. Boulversant.
Dans ce court roman, Philippe Besson s’attaque à un nouveau sujet fort : le harcèlement scolaire.
Il donne la parole à Vincent, père de Hugo, qui organise avec sa femme une marche blanche, un mois après le décès de son fils. Tout au long de cette journée, Vincent se remémore les belles choses qu'il a vécu avec son fils Hogo et Enzo son deuxième enfant, puis la descente aux enfers qui a mené Hugo à mettre fin à ses jours. Il vit dans la culpabilité, lui qui n’a rien vu venir, ou rien voulu voir venir, et n’a pas suffisamment soutenu son épouse quand elle a découvert que Hugo, 14 ans, était devenu le bouc émissaire de certains jeunes de son collège. Les parents vont tenter d’alerter le collège, les parents des élèves harceleurs mais leurs démarches ne feront qu’aggraver la situation, jusqu’au jour où Hugo ne pourra plus le supporter.
Philippe Besson décortique, analyse de façon efficace le phénomène de harcèlement qui mène au drame et on en sort à la fois bouleversé et en colère. Un roman puissant, et indispensable pour dénoncer le harcèlement scolaire qui continue de faire des victimes parmi les jeunes chaque année.