Les nouveautés
Les coups de cœur
Il s’agit d’un polar Sud-Africain découpé en 4 parties avec toujours un élément qui relie ces parties entre elles. Il y a 3 histoires différentes : l’histoire de Milla qui plaque tout pour s’éloigner de son mari et de son fils adolescent violent ; l’histoire de Lemmer qui escorte des rhinocéros vers une réserve ; et Mat Joubert, détective privé, qui doit retrouver la trace d’un homme disparu du jour au lendemain. Le tout offre une vision réaliste de la vie en Afrique du Sud.
Deon Meyer mélange les styles avec brio. On passe d’un roman d’espionnage au roman d’aventure pour finir sur une enquête policière. Même si les intrigues se succèdent, on ne se perd jamais dans ce roman. Le mélange des genres ainsi que les personnages sont très réussis.
Michel H., fan de Michel Houellebecq, vient de se faire larguer par Bérénice après 3 semaines de vie commune.
Michel H. est dépressif et il pense bien au suicide mais la tâche est trop complexe. Il va plutôt, depuis son appartement et grâce à des livres de développement personnel trouvés dans un carton, tout tenter pour reconquérir la femme de sa vie. Finalement, sa meilleure chance ? : l’annonce d’un marabout virtuel qui promet de ramener Bérénice pour le dîner !
C’est parfois drôle, cynique ou loufoque et souvent absurde.
(Carine - Club de lecture)
Un vieil homme se retrouve face à un juge. Le juge est jeune et interroge le passé du vieil homme pour se forger son intime conviction. Petit à petit, l’interrogatoire cède la place à une discussion sur l’engagement, l’amitié, la trahison, la justice.
Assez vite, je me suis mise à la place du vieil homme et j’ai ressenti beaucoup d’impatience quant à l’issue de l’interrogatoire. Va-t-il être remis en liberté ? A la prochaine page ou bien jamais ? Le personnage principal, ce vieil homme, lui, au contraire , laisse les évènements se dérouler avec beaucoup de détachement et ce, jusqu’à la fin.
Très belle écriture. Les sujets abordés sont traités avec beaucoup de finesse et de complexité.
(Monique - Club de Lecture)
Le narrateur séjourne dans un palace, non loin de la chambre 621bis.
Mais pourquoi, entre la chambre 621 et la chambre 623, la chambre 622 n’existe pas ?
Poussé par sa voisine de chambre, Scarlett, il cherche à élucider ce mystère.
Il est question d’un riche héritier d’une banque privé suisse, un banquier d’affaires mystérieux et charismatique, une épouse à l’enfance et au passé complexe… L’intrigue est prenante, les indices sont semés avec adresse et le nom de la victime est gardé secret jusqu’au bout !
L’enquête est captivante mais la construction complexe du récit qui contient beaucoup de sauts dans le temps (moment de l’assassinat, jour présent, 3 ans avant le crime, etc.) et dans les sujets (hommage à son éditeur, histoire des personnages, etc.) nous fait parfois perdre le fil…
(Carine - Club de lecture)
Ambiance de roman gothique anglais.
du 19ème siècle, Candre est un jeune et riche propriétaire du Jura qui a déjà vécu des épreuves difficiles puisqu’il a perdu sa mère très jeune et a été élevé par la gouvernante. Il a également perdu sa première femme, 6 mois après son mariage.
Il décide d’épouser, en seconde noce, Aimée.
La jeune épouse de 18 ans est confiante en son mariage. Candre est un homme bon et très croyant. Elle nourrit des rêves de bonheur simple. Mais rapidement elle découvre un premier mensonge, puis des soupçons viennent la tourmenter. Isolée dans sa nouvelle grande demeure elle parvient tout de même à faire appel à son cousin (avec qui elle a grandi) pour tenter de découvrir la vérité au sujet de la mort de la première femme de son mari.
Ambiance de roman gothique anglais.
(Carine - Club de Lecture)
Les deux frères ont des vies sentimentales compliquées. Les trois ont des enfants qu’on voit grandir pendant que leurs grands-parents sont frappés par la maladie, des juifs non pratiquants, d’origine Viennoise,
On S’Aime chez les Popper, autant qu’on se chamaille.
Au cours d’un voyage dans le camp d’Auschwitz Birkenau, les uns se chamaillent et s’insultent pour des « pécadilles » alors que le lieu ne s’y prête pas.
Durant tout le livre on rit jusqu’à un certain point ; description de l’enfermement et de la dépendance, de liens forts que les parents ont sus transmettre.
La moitié du livre est consacré à la visite du camp d’Auschwitz.
Histoire d’une fratrie, Serge, Ana et Jean le narrateur.
Les vieux meurent et les enfants grandissent .
(Annie - Club de lecture)
Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas : Le Bazar du Zèbre à pois. Objets provocateurs.
Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur, Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street Art, fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, « nez » talentueux.
Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien.
Mettez-en d’autres ensemble et, soudain, c’est un feu d’artifice.
Message de l’auteure : nous avons tous des talents, même cachés, et une singularité.
Un livre qui fait du bien.
(Arlette - Club de lecture)
Une petite ville très tranquille comme il en existe beaucoup en France.
Heureusement, une harpie veille au grain : pas d'écarts. La ligne droite...
Arrive un hurluberlu (Basile - hyper compétent en Intelligence Artificielle) qui ouvre une boutique qui ne vend que des trucs, des machins et des bidules électroniques, qui, d'après leur créateur, ne servent qu'à ouvrir l'esprit et muscler le cerveau droit... L'imagination au pouvoir !!!
Un simple larcin d'ado (Arthur) va, en peu de temps, créer un vent d'animosité entre les gens bien pensant et les curieux qui commencent à faire tourner la boutique et les vieilles idées. Mais aussi révéler les possibilités de créativité de notre ado et de ses copains d'école.
Guilia : mère d'Arthur. Elle est employée comme 'nez' dans une entreprise de sous-traitance de création de parfums pour le compte de grandes entreprises. Tout est 'carré'.
Au-delà de l'amourette hollyvoudienne, avec une happiande, of course, l'Auteuse nous mitonne un affrontement entre les Figés et les Créatifs. Notre harpie utilise avec une parfaite mauvaise foi les médias à sa disposition. Si cela n'a pas d'utilité matérielle, pourquoi s'y intéresser, l'acheter ? Il faut préserver la tranquillité des habitants !
Peut-on s'évader du carcan de nos habitudes ? Comment devenir créatif ? Où se trouve la limite (si limite il y a) entre le rationnel et l'irrationnel ?
Une histoire presque vraie passée à la moulinette de l'humour.
(Serge - Club de lecture)
Un pull, une lampe de poche, un livre, une radio…pour quelle destination ce petit moineau a-t-il besoin de tout cet attirail ? La chute est hilarante !
Le célèbre loup gris de Gilles Bizouerne est prêt à tout pour assouvrir sa faim...mais gare au chasseur !
La Floride, les années 60, la ségrégation. Boulversant.