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3006. Dans un monde en paix : Community est une technologie révolutionnaire qui permet à l’homme de communiquer par télépathie. Plus besoin de parler ni de se toucher.
Lyah bientôt 16 ans, recevra son Assignation comme tous les jeunes atteignant cet âge. Mais le titre de Chercheuse est-il ce qui lui convient le mieux ? Est-elle en droit de se poser des questions ? Et que dire des réminiscences de son enfance alors qu’elle ne devrait pas en avoir.
Futur pas si éloigné que ça. Laisserons-nous la science nous contrôler, brider nos désirs au nom du bien commun ?
Cette histoire est une quête d’identité et de justice.
Petits regrets : le dénouement du roman et quelques longueurs.
Axé jeune adulte.
(Catherine - Club de lecture)
Un roman à plusieurs couches, bien construit mais plus le lecteur avance, plus il sombre dans l'effroyable...
Il s’agit d’un roman très orienté sur l’aspect psychologique et les effets de certain traumatisme.
(Carine - Club de lecture)
A travers ce roman, nous imaginons les difficultés de trouver de quoi manger pendant les années de guerre en Angleterre.
Quatre femmes réputées ( ou censées ) être d'excellentes cuisinières vonat s'affronter dans un concours 'gastronomique' et donc trouver à la fois les produits nécessaires en respectant les normes administratives qui régissent les restrictions imposées par le gouvernement et les recettes anciennes ou à créer. Ces femmes ont un point commun : une petite enfance extrêmement difficile et une adolescence aussi triste. Le besoin de travailler pour simplement se nourrir est une préoccupation quotidienne. Ce concours pourrait leur permettre peut être de sortir de leurs conditions.
Audrey. Veuve de guerre. 2 enfants. Travaille pour son compte en fournissant des plats aux cantines ou aux particuliers. Sa masure prend l'eau et elle court après le moindre penny.
Lady Gwendoline. Sœur de la précédente. A réalisé un beau mariage avec un Lord. Un arrivisme hors pair, quelque soit le moyen.
Zelda. Sous-chef de brigade dans un grand hôtel londonien. Enceinte sans être mariée (c'est encore pire qu'une excommunication). Une formidable motivation pour devenir enfin Chef de brigade (réservé aux hommes même si leurs connaissances culinaires ne sont pas toujours à la hauteur voulue).
Mrs Quince et son aide Nell. Cuisinière de grande maison (celle de Gwendoline). Les rapports humains sont de Maître à esclave...
Tout au long de ce pavé, nous allons de l'une à l'autre en constatant les preuves d'imagination pour simplement manger ou exister. Et là, on rejoint les principes des Chefs Etoilés : le gramme, la seconde, le degré sont aussi importants que le contenu de la casserole.
On ressort les vieux cahiers annotés par les générations précédentes, on improvise avec bonheur (?).
Qui va l'emporter ? Une fin un peu happy-end casse la tension.
Un régal…
(Serge - Club de Lecture)
Dans ce deuxième opus, Margaret Atwood raconte la suite de La Servante écarlate.
Quinze ans après, le régime patriarcal totalitaire a toujours la mainmise sur le pouvoir mais la corruption est de mise dans la sphère des décideurs.
On suit les récits de trois personnages : Tante Lydia (qui raconte la naissance de ce gouvernement, déjà présente dans le 1er tome) ; Agnès Jemima (fille d’un Commandant et future Epouse) et au Canada libre, Daisy jeune adolescente immigrée de Gilead, qui vit au sein d’une famille protégeant les réfugiés de Galaad (Gilead dans le premier tome) via l’association « Mayday ».
Suite logique mais moins percutante, on retrouve l’atmosphère du premier tome.
(Catherine - Club de Lecture)
L’auteur met en scène la vie de Klara Hitler avant la naissance de son fils Adolf, même si son nom et le patronyme ne sont jamais cités.
Plus que la genèse du personnage, on découvre les conditions de vie de cette époque (19e siècle) et plus spécifiquement la condition de la femme et les grossesses vécues.
Klara a été marié à son oncle car enceinte de lui, suite à un viol. Cet oncle est un personnage détestable au plus au point : violent, cruel et obsédé par sa carrière (officier supérieur des Douanes impériales) et il n’a aucune considération pour les femmes.
La religion est très présente et pesante. Renforcée par la naïveté de Klara qui se rend à confesse à la moindre occasion.
Klara, pour ne pas sombrer, écrit, en cachette, d’abord sur un cahier puis sur un tableau noir. Elle écrit toutes ses pensées qu’elle efface aussitôt de peur qu’elles soient lues.
Il y a des passages un peu déroutants où, je suppose, Klara a des visions, des visions prémonitoires des camps de concentrations par exemple. Ces délires sont intégrés à la narration comme si son esprit divaguait.
(Carine - Club de lecture)
Max est grand, très grand et tout le monde se moque de lui. Il intègre alors une école très spéciale pour apprendre à se faire respecter. Lecture adaptée aux DYS.
Cette bande dessinée est née de la rencontre entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste des questions de climat et d’énergie (initiateur de la notion de bilan carbone) et de Christophe Blain, dessinateur et auteur de BD. Ils nous proposent un travail de vulgarisation des enjeux énergétiques qui fait mouche : drôle sur la forme et sérieux sur le fond.
La BD débute en donnant les notions clés concernant l’énergie sous toutes ses formes : autrefois 100% renouvelable (énergie animale, humaine) et aujourd'hui en majorité épuisable, polluante ou fournissant des déchets difficiles à gérer. Le propos est particulièrement bien documenté et propose des comparaisons qui permettent aux néophytes de s’approprier les enjeux et les ordres de grandeur de façon ludique.
L'exposé se poursuit par quelques chapitres consacrés à l'étalement urbain qui crée un besoin toujours plus grand en énergie...
Le propos en vient ensuite aux sources d'énergies, renouvelables, fossiles, leurs avantages, leurs inconvénients, les aprioris, les idées reçues ... les besoins croissants des humains... besoins qui accélèrent le processus de réchauffement dont les mécanismes sont clairement expliqués.
Un livre utile et dérangeant, qui invite à faire le deuil d'une vie d'abondance.
(Muriel - Club de Lecture)
Le dessinateur Christophe Blain s’interroge sur le réchauffement climatique. Il rencontre Jean-Marc Jancovici, l’inventeur du bilan carbone qui permet de compter les émissions de gaz à effet de serre. A eux deux, ils expliquent des notions compliquées comme la loi de conservation (qui oblige l’humain à extraire l’énergie de son environnement quand la sienne propre ne suffit pas) ou encore le climat sans simplisme et avec clarté , en s’appuyant sur notre quotidien.
Les faits sont exposés, des solutions variées sont proposées. Ce livre permet de poser les choses, d’y réfléchir et d’avoir une vision d’avenir. Sans aller jusqu’à “un avenir radieux”, on se dit que l’on peut agir pour un avenir possible. Des dessins sympas et beaucoup d’humour permettent une lecture agréable pour un sujet angoissant.
(Monique - Club de Lecture)
Dans les années soixante, l'architecte Pierre Roussin jette son dévolu sur le village des Confins, pour en faire une station de ski à taille humaine, contrepied des stations aux grands ensembles se construisant dans le reste du massif alpin. Mais vingt ans plus tard, ce qui devait être un eldorado blanc est devenu un village fantôme où une poignée d'habitants continuent d'y vivre coupés du monde une bonne partie de l'année. Petit à petit, on comprend que les utopies de Pierre Roussin se sont heurtés aux intérêts d'un maire au visage de mafieux, et comment vingt ans après son fils vient régler les comptes...
C’est une histoire sombre et tragique sur le thème de la transmission de la violence de père en fils. Un récit tout en tension magnifiquement bien écrit.
roman commence par une scène incroyable : nous suivons un groupe d’hommes préhistoriques dans leur quotidien.
Une jeune mère célibataire, abandonnée par le père de l’enfant quelques années plus tôt, s’en sort comme elle peut pour élever son fils de 9 ans.
Un jour, le père réapparait sans explication et les emmène vivre dans la montagne dans un endroit isolé de tout et appelé les Roches. C’est là qu’il a lui-même vécu avec son père, devenu fou après la mort de sa femme.
Mais bientôt, ce père retrouvé dévoile également toute sa folie…
L’histoire est racontée à travers ce petit garçon de 9 ans.
C’est une histoire sombre et tragique sur le thème de la transmission de la violence de père en fils.
C’est un récit tout en tension magnifiquement bien écrit.
(Carine - Club de Lecture)
Serge a le poil laineux et crache sur ses camarades de classe : mais est-ce pour autant la licorne la plus moche du monde ?