Les nouveautés
Les coups de cœur
Le dernier volet de la trilogie « Les enfants du désastre » se déroule en 1940.
Plusieurs destins se croisent :
• Louise (la petite fille qui joue avec Edouard Péricourt dans Au revoir là-haut). Elle a 30 ans, est institutrice et parfois serveuse dans le bar d’en face. Par des circonstances incroyables, Louise va découvrir un secret de famille, bien gardé par sa mère entre autres… Cette découverte la pousse à partir à la recherche de la vérité.
• Deux soldats, Gabriel, intègre et droit, et Raoul, petit escroc et grand débrouillard, se retrouvent liés dans la fuite. Ils désertent mais se font emprisonner, mais tentent de s’enfuirent à nouveau…
• Et puis il y a ce personnage intriguant, Désiré, qui endosse de multiples costumes : médecin, instituteur, pilote d'avion, avocat, curé et agent au Ministère de l'Information.
• Et bien d’autres encore…
C’est pendant la période d’exode de la seconde guerre mondiale que ces personnages vont finir par se croiser.
L’ambiance est décidemment encore différente dans ce dernier volet, mais les personnages sont toujours aussi attachants et complexes.
(Carine - Club de lecture)
Il s’agit de la suite de Miniaturiste.
Amsterdam, 1705.
Nous retrouvons les mêmes personnages :
Nella dorénavant veuve, Otto qui a également perdu Marin, sa sœur Cornelia la gouvernante et Thea (fille de Marin et Otto) qui a bien grandit puisqu’elle a 18 ans.
La scène principale reste la grande maison de Joannes mais sans ressources elle perd de sa superbe et la famille tombe dans la pauvreté. Pour sauver les apparences et manger, ils vendent meubles et tableaux…
Tous les espoirs repose sur Thea, en âge de se marier. Nella a d’ailleurs trouvé un beau parti.
Mais Thea rêve de théâtre, de liberté et de passion. Passion amoureuse qu’elle trouve en la personne de Walter, peintre des décors du théâtre.
Tout bascule quand Thea commence a recevoir des lettres de chantage. Si elle ne paye pas, sa réputation sera à jamais entachée.
(Carine - Club de lecture)
Témoignage de la Grande Guerre
Le récit d’hommes sur le Front. Ces jeunes gens qui partent en croyant que cette guerre sera brève. Un journal de guerre au jour le jour, des soldats qui cherchent à raviver le souvenir d’une vie d’avant.
Maurice Genevoix nous fait partager le quotidien de ces hommes dans les tranchées pendant la bataille de la Marne. Ces héros sacrifiés, vite enterrés, vite remplacés.
Maurice Genevoix leur rend justice d’une vie interrompue ou mutilée ; seule l’écriture pouvait rendre hommage à ces jeunes gens
Maurice Genevoix nous fait vivre les moments qu’il a traversé jusqu’à sa blessure en avril 1915 celle-là qui l’a sauvé. Des moments forts, parfois insoutenables mais décrit avec une humanité au milieu de la barbarie.
Un livre sur l’amitié, la peur, la douleur, ainsi que l’ignorance dans laquelle on maintenait ces jeunes soldats.
Après cette lecture j’ai éprouvé un besoin d’aller visiter une nouvelle fois, les sites de Verdun, les Epargnes et avoir une grande pensée pour mes grands- pères.
(Annie - Club de lecture)
Une aventure incroyable à travers l'Europe à bord de trains plus étonnants les uns que les autres.
Cette bande dessinée est née de la rencontre entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste des questions de climat et d’énergie (initiateur de la notion de bilan carbone) et de Christophe Blain, dessinateur et auteur de BD. Ils nous proposent un travail de vulgarisation des enjeux énergétiques qui fait mouche : drôle sur la forme et sérieux sur le fond.
La BD débute en donnant les notions clés concernant l’énergie sous toutes ses formes : autrefois 100% renouvelable (énergie animale, humaine) et aujourd'hui en majorité épuisable, polluante ou fournissant des déchets difficiles à gérer. Le propos est particulièrement bien documenté et propose des comparaisons qui permettent aux néophytes de s’approprier les enjeux et les ordres de grandeur de façon ludique.
L'exposé se poursuit par quelques chapitres consacrés à l'étalement urbain qui crée un besoin toujours plus grand en énergie...
Le propos en vient ensuite aux sources d'énergies, renouvelables, fossiles, leurs avantages, leurs inconvénients, les aprioris, les idées reçues ... les besoins croissants des humains... besoins qui accélèrent le processus de réchauffement dont les mécanismes sont clairement expliqués.
Un livre utile et dérangeant, qui invite à faire le deuil d'une vie d'abondance.
(Muriel - Club de Lecture)
Le dessinateur Christophe Blain s’interroge sur le réchauffement climatique. Il rencontre Jean-Marc Jancovici, l’inventeur du bilan carbone qui permet de compter les émissions de gaz à effet de serre. A eux deux, ils expliquent des notions compliquées comme la loi de conservation (qui oblige l’humain à extraire l’énergie de son environnement quand la sienne propre ne suffit pas) ou encore le climat sans simplisme et avec clarté , en s’appuyant sur notre quotidien.
Les faits sont exposés, des solutions variées sont proposées. Ce livre permet de poser les choses, d’y réfléchir et d’avoir une vision d’avenir. Sans aller jusqu’à “un avenir radieux”, on se dit que l’on peut agir pour un avenir possible. Des dessins sympas et beaucoup d’humour permettent une lecture agréable pour un sujet angoissant.
(Monique - Club de Lecture)
Charlotte Cardin est une auteure-compositrice canadienne. Album pop envoûtant. A découvrir !
C’est une suite de la première série intitulée « Grisha » (Loiretek), nous retrouvons donc les personnages des Bas-fonds de Ketterdam (ville principale dépravée du royaume de Kerch). Il y a tout d’abord Kaz, le chef et cerveau des « Dirty Hands », Inej l’espionne-assassine-acrobate du gang, Nina la Grisha (mage), Mathias un Druskelle (qui chasse les Grisha, surnommés dans son pays des sorciers, des abominations), Jasper tireur d’élite et Wylan jeune noble en errance. Leur but (pour de l’argent): ramener un scientifique, détenteur d’une formule multipliant les pouvoirs des Grisha, emprisonné dans une forteresse au-delà des mers.
L’univers du roman « Young Adult » est survolé, sauf si vous avez lu la trilogie Grisha, et nous nous perdons un peu pour trouver certains liens entre les protagonistes. Cette narration épistolaire tarde à se développer. Une fois ancrée, l’histoire du « casse » se met en place. Destinée aux jeunes adultes, Six of Crow n’est pas un roman désagréable, les amateurs de romances et d’intrigues personnelles se prendront au jeu, et la fin du diptyque est (comme le personnage principal) surprenante..!
(Club de lecture - Catherine)
Cette bande dessinée est née de la rencontre entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste des questions de climat et d’énergie (initiateur de la notion de bilan carbone) et de Christophe Blain, dessinateur et auteur de BD. Ils nous proposent un travail de vulgarisation des enjeux énergétiques qui fait mouche : drôle sur la forme et sérieux sur le fond.
La BD débute en donnant les notions clés concernant l’énergie sous toutes ses formes : autrefois 100% renouvelable (énergie animale, humaine) et aujourd'hui en majorité épuisable, polluante ou fournissant des déchets difficiles à gérer. Le propos est particulièrement bien documenté et propose des comparaisons qui permettent aux néophytes de s’approprier les enjeux et les ordres de grandeur de façon ludique.
L'exposé se poursuit par quelques chapitres consacrés à l'étalement urbain qui crée un besoin toujours plus grand en énergie...
Le propos en vient ensuite aux sources d'énergies, renouvelables, fossiles, leurs avantages, leurs inconvénients, les aprioris, les idées reçues ... les besoins croissants des humains... besoins qui accélèrent le processus de réchauffement dont les mécanismes sont clairement expliqués.
Un livre utile et dérangeant, qui invite à faire le deuil d'une vie d'abondance.
(Muriel - Club de Lecture)
Le dessinateur Christophe Blain s’interroge sur le réchauffement climatique. Il rencontre Jean-Marc Jancovici, l’inventeur du bilan carbone qui permet de compter les émissions de gaz à effet de serre. A eux deux, ils expliquent des notions compliquées comme la loi de conservation (qui oblige l’humain à extraire l’énergie de son environnement quand la sienne propre ne suffit pas) ou encore le climat sans simplisme et avec clarté , en s’appuyant sur notre quotidien.
Les faits sont exposés, des solutions variées sont proposées. Ce livre permet de poser les choses, d’y réfléchir et d’avoir une vision d’avenir. Sans aller jusqu’à “un avenir radieux”, on se dit que l’on peut agir pour un avenir possible. Des dessins sympas et beaucoup d’humour permettent une lecture agréable pour un sujet angoissant.
(Monique - Club de Lecture)
Dans un lointain futur, une Humania retrace sa vie à travers des situations passées et présentes. Un monde peuplé de centaines d’espèces regroupées dans une station où les Spéciens (séparation des espèces) et les Fusionnistes (métissage des races) vivent en harmonie. Au gré desqa voyages interstellaires, ces stationniens extraient le minerai des astéroïdes. Jusqu’au jour où…
Rossignol est un roman court de science-fiction qui nous emmène dans un univers où la science des Paramètres forge les espèces. « Les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques » (extrait du résumé du livre). Le récit magnifique et poétique se fait à la première personne. Prenant de la première ligne à la dernière, j’ai aimé.
(Catherine - Club de Lecture)
Dans ce deuxième opus, Margaret Atwood raconte la suite de La Servante écarlate.
Quinze ans après, le régime patriarcal totalitaire a toujours la mainmise sur le pouvoir mais la corruption est de mise dans la sphère des décideurs.
On suit les récits de trois personnages : Tante Lydia (qui raconte la naissance de ce gouvernement, déjà présente dans le 1er tome) ; Agnès Jemima (fille d’un Commandant et future Epouse) et au Canada libre, Daisy jeune adolescente immigrée de Gilead, qui vit au sein d’une famille protégeant les réfugiés de Galaad (Gilead dans le premier tome) via l’association « Mayday ».
Suite logique mais moins percutante, on retrouve l’atmosphère du premier tome.
(Catherine - Club de Lecture)