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Dans son roman, Muriel Barbery nous emmène au Japon, à Kyoto. Rose a perdu sa mère et n'a pas connu son père japonais. Quand un notaire lui annonce la mort de son père au Japon, elle se rend sur les traces de ce père inconnu, marchand d'art contemporain. Elle est accueillie par l'assistant de son père.
On y découvre à travers son voyage, les fleurs majestueuses, les traditions, les jardins et les temples, les rites avec les satés.
La découverte du japon, par ces descriptions nous fascine et Rose va découvrir ses excès.
C'est une vraie découverte du Japon, apaisante et régénérative.
(Françoise - Club de Lecture)
La « petite sale » dont il est question dès le titre de ce roman noir, c’est Catherine, une sorte de « Cosette » , employée comme bonne à tout faire au Domaine de la famille Demest. Catherine est partout mais personne ne la voit : elle est employée aux basses œuvres dans l’exploitation agricole d’Augustin Demest, dont le domaine ne cesse de s’étendre dans cette campagne de champs de betteraves où la boue et le froid sont omniprésents tout au long du roman.
L’intrigue prend place dans un village français en 1969, mais ce bout de campagne française semble figé dans une féodalité dépassée, le maître Demest, avide d’argent, employant tous les hommes de la région, tel un seigneur du Moyen-Age. Sylvie, la petite fille de Demest, disparaît soudainement alors qu’elle était sous la surveillance de Catherine et une demande de rançon tombe : qui ose s’en prendre au maître des lieux ? Bien vite, deux policiers sont dépêchés de Paris pour épauler les gendarmes locaux. Malgré l’omerta qui règne dans le village, ils tentent d’obtenir les informations pour faire avancer l’enquête. Celle-ci piétine, jusqu’au moment où la petite fille réapparaît comme par magie… Avec qui était-elle ? Pourquoi ?
Ce polar rural noir nous plonge dans une atmosphère particulièrement glauque et presque poisseuse dont on garde longtemps l’arrière-goût. Il met en lumière les rapports de force qui régissent de façon officielle ou officieuse ce monde rural des années 1970, où l'exploitation capitaliste et le patriarcat font des ravages.
(Muriel - Club de lecture)
Dans ce deuxième opus, Margaret Atwood raconte la suite de La Servante écarlate.
Quinze ans après, le régime patriarcal totalitaire a toujours la mainmise sur le pouvoir mais la corruption est de mise dans la sphère des décideurs.
On suit les récits de trois personnages : Tante Lydia (qui raconte la naissance de ce gouvernement, déjà présente dans le 1er tome) ; Agnès Jemima (fille d’un Commandant et future Epouse) et au Canada libre, Daisy jeune adolescente immigrée de Gilead, qui vit au sein d’une famille protégeant les réfugiés de Galaad (Gilead dans le premier tome) via l’association « Mayday ».
Suite logique mais moins percutante, on retrouve l’atmosphère du premier tome.
(Catherine - Club de Lecture)
Un monde magique, des rencontres inoubliables, de grandes aventures et des situations rocambolesques, bienvenue à Maverick ! C'est incroyable et c'est drôle !
Un roman à plusieurs couches, bien construit mais plus le lecteur avance, plus il sombre dans l'effroyable...
Il s’agit d’un roman très orienté sur l’aspect psychologique et les effets de certain traumatisme.
(Carine - Club de lecture)
Lecture fluide et facile. L’ambiance mystérieuse et l’intrigue historique captivent.
L'histoire d'une femme folle amoureuse de son mari. C'est drôle et déjanté !
Aux États-Unis, à Boston; Mary-Pat et Jules, sa fille, vivent dans un quartier pauvre blanc, d’origine irlandaise, tenu par un gang. Le gouvernement oblige les enfants du quartier noir d’à côté à venir à l’école dans ce quartier et vice-versa. Personne et surtout pas Mary-Pat et sa fille ne veulent ça, le quartier est en effervescence. C’est le moment où Jules disparaît. Mary-Pat, à la recherche de sa fille, se trouve confrontée à un mur de silence. La colère la portera jusqu’à la vérité.
Un livre percutant, violent et pourtant plein d’amour et d’humanité. Une description presque journalistique de la société américaine de 1970 dont la violence sociale résonne toujours aujourd’hui. Quant à l’héroïne Mary-Pat, on l’admire, on l’aime, on voudrait l’aider mais surtout pas la croiser “pour de vrai” !
(Monique - Club de Lecture)
La version moderne des Dix petits nègres d'A. Christie. Suspense garanti !
Prix Fémina des Lycéens 2020 ; prix Stanislas 2020 ; premier roman.
C’est l’histoire d’une famille de Lorraine. La mère se laisse emporter par un cancer, sans lutter. Le père élève ses deux fils du mieux qu’il peut mais sans vraiment lutter non plus… Les deux frères grandissent, et prennent deux orientations différentes.
Nous suivons l’évolution de cette famille à travers le regard du père, employé de la SNCF et plutôt de gauche. Nous voyons s’installer le gouffre grandissant entre le père et le fils aîné, qui lui, fréquente plutôt l’extrême droite.
Et puis, survient le drame.
C’est une écriture simple et un texte très sensible. Les liens forts et l’amour qui circulent dans cette famille sont émouvants.
(Carine - Club de lecture)