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C’est une histoire sombre et tragique sur le thème de la transmission de la violence de père en fils. Un récit tout en tension magnifiquement bien écrit.
roman commence par une scène incroyable : nous suivons un groupe d’hommes préhistoriques dans leur quotidien.
Une jeune mère célibataire, abandonnée par le père de l’enfant quelques années plus tôt, s’en sort comme elle peut pour élever son fils de 9 ans.
Un jour, le père réapparait sans explication et les emmène vivre dans la montagne dans un endroit isolé de tout et appelé les Roches. C’est là qu’il a lui-même vécu avec son père, devenu fou après la mort de sa femme.
Mais bientôt, ce père retrouvé dévoile également toute sa folie…
L’histoire est racontée à travers ce petit garçon de 9 ans.
C’est une histoire sombre et tragique sur le thème de la transmission de la violence de père en fils.
C’est un récit tout en tension magnifiquement bien écrit.
(Carine - Club de Lecture)
Le futur, 2046. Carbone et Silicium sont deux intelligences artificielles, ou robots, créées en même temps.
Leur création a pour objectif de prendre soin des personnes âgées.
Ils ont une durée de vie programmée de 15 ans, normalement…
L’histoire nous conte comment ils vont traverser 200 ans d’existence et être témoin de l’évolution de l'humanité.
C’est un texte à la fois poétique et philosophique.
(Carine - Club de lecture)
Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas : Le Bazar du Zèbre à pois. Objets provocateurs.
Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur, Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street Art, fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, « nez » talentueux.
Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien.
Mettez-en d’autres ensemble et, soudain, c’est un feu d’artifice.
Message de l’auteure : nous avons tous des talents, même cachés, et une singularité.
Un livre qui fait du bien.
(Arlette - Club de lecture)
Une petite ville très tranquille comme il en existe beaucoup en France.
Heureusement, une harpie veille au grain : pas d'écarts. La ligne droite...
Arrive un hurluberlu (Basile - hyper compétent en Intelligence Artificielle) qui ouvre une boutique qui ne vend que des trucs, des machins et des bidules électroniques, qui, d'après leur créateur, ne servent qu'à ouvrir l'esprit et muscler le cerveau droit... L'imagination au pouvoir !!!
Un simple larcin d'ado (Arthur) va, en peu de temps, créer un vent d'animosité entre les gens bien pensant et les curieux qui commencent à faire tourner la boutique et les vieilles idées. Mais aussi révéler les possibilités de créativité de notre ado et de ses copains d'école.
Guilia : mère d'Arthur. Elle est employée comme 'nez' dans une entreprise de sous-traitance de création de parfums pour le compte de grandes entreprises. Tout est 'carré'.
Au-delà de l'amourette hollyvoudienne, avec une happiande, of course, l'Auteuse nous mitonne un affrontement entre les Figés et les Créatifs. Notre harpie utilise avec une parfaite mauvaise foi les médias à sa disposition. Si cela n'a pas d'utilité matérielle, pourquoi s'y intéresser, l'acheter ? Il faut préserver la tranquillité des habitants !
Peut-on s'évader du carcan de nos habitudes ? Comment devenir créatif ? Où se trouve la limite (si limite il y a) entre le rationnel et l'irrationnel ?
Une histoire presque vraie passée à la moulinette de l'humour.
(Serge - Club de lecture)
Ce n'est à priori qu'un roman mettant en scène principalement deux femmes totalement différentes. Une femme de ménage et une star de cinéma dans un grand hôtel des années 50 à Reno (USA, Nevada).
Pauline, d'origine très modeste, n'est qu'une employée de cet hôtel sous la férule d'une cheffe qui a oublié de rire, et passe la plupart de son temps à nettoyer les toilettes... rien qui fasse rêver.
A la suite d'un accident d'une de ses collègues, elle doit monter faire une suite. Elle découvre (même et surtout en se faisant toute petite) la vie tumultueuse de gens de cinéma. Et pas un second rôle : Marylin Monroe, Mme Arthur Miller présentement. Une femme sur-exploitée, mal dans sa tête et dans sa peau, objet de manipulations diverses, sur-médicamentée (et mal). Peu à peu se tisse un lien d'amitié réciproque. Et Pauline reste discrète,voire quasiment muette sur cette relation hors du commun ; au grand dam de sa mère, coiffeuse réputée et surtout avide de rumeurs et de 'cancanages'.
Dire que ce roman présente une happy-end est un peu exagéré, mais on retiendra surtout deux mondes diamétralement opposés où la notion même d'humanité n'est pas la première valeur.
(Serge)
Une aventure incroyable à travers l'Europe à bord de trains plus étonnants les uns que les autres.
Aux États-Unis, à Boston; Mary-Pat et Jules, sa fille, vivent dans un quartier pauvre blanc, d’origine irlandaise, tenu par un gang. Le gouvernement oblige les enfants du quartier noir d’à côté à venir à l’école dans ce quartier et vice-versa. Personne et surtout pas Mary-Pat et sa fille ne veulent ça, le quartier est en effervescence. C’est le moment où Jules disparaît. Mary-Pat, à la recherche de sa fille, se trouve confrontée à un mur de silence. La colère la portera jusqu’à la vérité.
Un livre percutant, violent et pourtant plein d’amour et d’humanité. Une description presque journalistique de la société américaine de 1970 dont la violence sociale résonne toujours aujourd’hui. Quant à l’héroïne Mary-Pat, on l’admire, on l’aime, on voudrait l’aider mais surtout pas la croiser “pour de vrai” !
(Monique - Club de Lecture)
La trame se divise en 2 parties :
Du côté du Cap, Griessel et Cupido enquêtent sur un crime complexe présenté dans un dossier douteux. Un garde du corps nommé Johnson Johnson, ancien policier, est passé/jeté par la fenêtre d’un train de luxe. Le ministre et le procureur général mettent la pression sur leur directeur général pour boucler l’affaire et conclure au suicide… Seul souci : l’homme a été poignardé à l’arrière de la tête.
Du côté de Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant, qui tente de vivre incognito est retrouvé par son ancien camarade. Celui-ci lui confie une mission plus que dangereuse : éliminer l’actuel président de l’Afrique du Sud, responsable de la corruption du pays…
L’auteur aborde encore une fois, sur fond de thriller, le thème de la corruption en Afrique du Sud.
(Carine - Club de lecture)
Au début était le verbe…
Lève-toi et marche, a/aurait-on dit il a deux millénaires environ.
Ce roman n'a rien de bien nouveau dans la petit monde littéraire (voir Le Cercle des Poètes disparus), mais il est tellement présent à nos esprits et tellement français (ou francophile) que le lire est un plaisir jusque-là dernière page.
Bien sûr, ce roman n'est qu'une invention et ne saurait se rapprocher d'une situation réelle.
Dans un petit lycée du fin fond de la province, une prof de français très peu conformiste (la prof). La trentaine. Elle a l'idée bizarre de s'éloigner des bases rigides de l'instruction publique pour éveiller les jeunes (16/17 ans) à leur devenir et leur faire comprendre qu'ils sont meilleurs qu'ils ne croient. Des milieux sociaux différents, mais très basiques, les règles de l'instruction, certains éducateurs, les ont conditionnés à n'être que des nuls ou des bons à rien.
Et là, tout change... et nos quatre élèves (les autres sont partis) commencent à voir le jour se pointer, mais très difficilement. Qu'il est dur de devenir bon, de pulvériser l'armure du quotidien, de réfléchir par soi-même !!! Qu'il est dur d'affronter sa famille (quand il y en une), le Dirlo et ses idées bétonnées (sa mauvaise foi aussi), ses labadens.
Ajoutez à cela les premiers émois du corps et l'incompréhension de soi-même. Alors, les autres...
Le héros de l'histoire ? Immatériel.
Le verbe, le mot, et finalement le bonheur de croire en soi, d'être quelqu'un.
(Serge - Club de Lecture)
Les Vernelles achetée par Maurice Genevoix après son retour de guerre, Sylvie Genevoix a passé son enfance dans cette maison du bord de Loire. Elle nous raconte la vie de ce père courageux qui a connu des épreuves abominables : mon père a su me communiquer un amour de la vie, de l’eau, des animaux des arbres et des fleurs. Des souvenirs d’enfance qui laissent des traces.
Ce père qui travaillait énormément trouvait son inspiration dans cette maison, mais lorsqu’il était disponible se consacrait entièrement à sa famille ; ce père avec un naturel débordant et une spontanéité qu’il faisait partager à son entourage.
Un bel hommage, livre qui nous emporte auprès de cette belle nature, que ceux qui l’on aimée ont su transmettre.
(Annie - Club de lecture)
Vive l'utopie libre !!!
Cri du cœur de l'auteuse qui de répétitions en redites rêve comme un chevalier errant dont la monture est le Mot. Très jolis pour certains.
L'auteuse nous entraîne sur les chemins escarpés de la liberté. Don Quichotte embrochait/étripait les idées/diktats de l'Inquisition et ses sbires. Marxiste avant l'heure il voulait une justice indépendante de la richesse ou du pouvoir. Les textes ici prennent une virulente défense de cet utopiste, battu, rossé, jeté bas, mais toujours digne sur sa Rossinante. En s'égarant de Kérouac à Faulkner en passant par Spinoza et Mandela à la chasse de l'idéal ( ???), les pages se lisent assez difficilement mais quel plaisir de rêver à une une liberté universelle... Dans un univers du 15/16ème où régnaient la terreur, l'injustice au profit des puissants et des riches. Tout ce que Notre utopiste voulait combattre/éradiquer.
Et, aujourd'hui, le monde a t-il vraiment changé ? Il n'y a plus de gens en bas et d'autres en haut ?
En reprenant Coluche : tous les hommes sont égaux, mais l'égalité n'est pas la même pour tous.
Qu'en est t-il de l'Homme Libre que voulait JJ Rousseau ?
Livre à lire au calme...
PS : savourer L,Homme de La Mancha de Jacques Brel...
(Serge - Club de lecture)