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Mathilde est une tueuse à gages hors pair ! Mais aujourd’hui Mathilde a 63 ans et elle n’est plus à l’abri d’un petit trou de mémoire ou deux…
Au début était le verbe…
Lève-toi et marche, a/aurait-on dit il a deux millénaires environ.
Ce roman n'a rien de bien nouveau dans la petit monde littéraire (voir Le Cercle des Poètes disparus), mais il est tellement présent à nos esprits et tellement français (ou francophile) que le lire est un plaisir jusque-là dernière page.
Bien sûr, ce roman n'est qu'une invention et ne saurait se rapprocher d'une situation réelle.
Dans un petit lycée du fin fond de la province, une prof de français très peu conformiste (la prof). La trentaine. Elle a l'idée bizarre de s'éloigner des bases rigides de l'instruction publique pour éveiller les jeunes (16/17 ans) à leur devenir et leur faire comprendre qu'ils sont meilleurs qu'ils ne croient. Des milieux sociaux différents, mais très basiques, les règles de l'instruction, certains éducateurs, les ont conditionnés à n'être que des nuls ou des bons à rien.
Et là, tout change... et nos quatre élèves (les autres sont partis) commencent à voir le jour se pointer, mais très difficilement. Qu'il est dur de devenir bon, de pulvériser l'armure du quotidien, de réfléchir par soi-même !!! Qu'il est dur d'affronter sa famille (quand il y en une), le Dirlo et ses idées bétonnées (sa mauvaise foi aussi), ses labadens.
Ajoutez à cela les premiers émois du corps et l'incompréhension de soi-même. Alors, les autres...
Le héros de l'histoire ? Immatériel.
Le verbe, le mot, et finalement le bonheur de croire en soi, d'être quelqu'un.
(Serge - Club de Lecture)
La trame se divise en 2 parties :
Du côté du Cap, Griessel et Cupido enquêtent sur un crime complexe présenté dans un dossier douteux. Un garde du corps nommé Johnson Johnson, ancien policier, est passé/jeté par la fenêtre d’un train de luxe. Le ministre et le procureur général mettent la pression sur leur directeur général pour boucler l’affaire et conclure au suicide… Seul souci : l’homme a été poignardé à l’arrière de la tête.
Du côté de Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant, qui tente de vivre incognito est retrouvé par son ancien camarade. Celui-ci lui confie une mission plus que dangereuse : éliminer l’actuel président de l’Afrique du Sud, responsable de la corruption du pays…
L’auteur aborde encore une fois, sur fond de thriller, le thème de la corruption en Afrique du Sud.
(Carine - Club de lecture)
Prix Fémina des Lycéens 2020 ; prix Stanislas 2020 ; premier roman.
C’est l’histoire d’une famille de Lorraine. La mère se laisse emporter par un cancer, sans lutter. Le père élève ses deux fils du mieux qu’il peut mais sans vraiment lutter non plus… Les deux frères grandissent, et prennent deux orientations différentes.
Nous suivons l’évolution de cette famille à travers le regard du père, employé de la SNCF et plutôt de gauche. Nous voyons s’installer le gouffre grandissant entre le père et le fils aîné, qui lui, fréquente plutôt l’extrême droite.
Et puis, survient le drame.
C’est une écriture simple et un texte très sensible. Les liens forts et l’amour qui circulent dans cette famille sont émouvants.
(Carine - Club de lecture)
Dans un lointain futur, une Humania retrace sa vie à travers des situations passées et présentes. Un monde peuplé de centaines d’espèces regroupées dans une station où les Spéciens (séparation des espèces) et les Fusionnistes (métissage des races) vivent en harmonie. Au gré desqa voyages interstellaires, ces stationniens extraient le minerai des astéroïdes. Jusqu’au jour où…
Rossignol est un roman court de science-fiction qui nous emmène dans un univers où la science des Paramètres forge les espèces. « Les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques » (extrait du résumé du livre). Le récit magnifique et poétique se fait à la première personne. Prenant de la première ligne à la dernière, j’ai aimé.
(Catherine - Club de Lecture)
Cette bande dessinée est née de la rencontre entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste des questions de climat et d’énergie (initiateur de la notion de bilan carbone) et de Christophe Blain, dessinateur et auteur de BD. Ils nous proposent un travail de vulgarisation des enjeux énergétiques qui fait mouche : drôle sur la forme et sérieux sur le fond.
La BD débute en donnant les notions clés concernant l’énergie sous toutes ses formes : autrefois 100% renouvelable (énergie animale, humaine) et aujourd'hui en majorité épuisable, polluante ou fournissant des déchets difficiles à gérer. Le propos est particulièrement bien documenté et propose des comparaisons qui permettent aux néophytes de s’approprier les enjeux et les ordres de grandeur de façon ludique.
L'exposé se poursuit par quelques chapitres consacrés à l'étalement urbain qui crée un besoin toujours plus grand en énergie...
Le propos en vient ensuite aux sources d'énergies, renouvelables, fossiles, leurs avantages, leurs inconvénients, les aprioris, les idées reçues ... les besoins croissants des humains... besoins qui accélèrent le processus de réchauffement dont les mécanismes sont clairement expliqués.
Un livre utile et dérangeant, qui invite à faire le deuil d'une vie d'abondance.
(Muriel - Club de Lecture)
Le dessinateur Christophe Blain s’interroge sur le réchauffement climatique. Il rencontre Jean-Marc Jancovici, l’inventeur du bilan carbone qui permet de compter les émissions de gaz à effet de serre. A eux deux, ils expliquent des notions compliquées comme la loi de conservation (qui oblige l’humain à extraire l’énergie de son environnement quand la sienne propre ne suffit pas) ou encore le climat sans simplisme et avec clarté , en s’appuyant sur notre quotidien.
Les faits sont exposés, des solutions variées sont proposées. Ce livre permet de poser les choses, d’y réfléchir et d’avoir une vision d’avenir. Sans aller jusqu’à “un avenir radieux”, on se dit que l’on peut agir pour un avenir possible. Des dessins sympas et beaucoup d’humour permettent une lecture agréable pour un sujet angoissant.
(Monique - Club de Lecture)
Roman policier français très réaliste.
L’auteur décrit avec précision la chaîne de la drogue, son parcours (de l’Amérique Latine en l’occurrence), les métiers de la drogue, toute l’organisation financière pour le blanchiment de l’argent, etc. C’est réaliste et c’est violent.
DOA s’appuie sur la complexité de l’être humain pour créer ses personnages : on rencontre des bons méchants et des méchants presque gentils.
Dans ce récit se côtoient donc des policiers pas toujours irréprochables et des gangs qui s’affrontent pour garder leurs territoires et le monopole du marché de la drogue ; des scènes sur le terrain, dans la prison de la Santé, dans les bureaux de la police ou encore dans un camp manouche.
C’est un texte assez complexe. Il y a beaucoup de personnages, plusieurs intrigues qui se mêlent et se déroulent dans des lieux différents mais tout prend sens dans le dénouement.
(Carine - Club de lecture)
Nous sommes en Italie dans les années 80.
Elba nait et vit avec sa mère dans le « monde-à-moitié », un asile psychiatrique. Et puis sa mère disparait. Même si Elba est saine d’esprit, elle grandira dans cette institution parmi les « fêlés » où elle passe son temps à noter dans son carnet les différentes maladies et symptômes qu’elle observe pour tenter de découvrir sa propre maladie.
L’arrivée du docteur Fausto va bouleverser d’abord son quotidien puis sa vie. Il se bat pour la fermeture des asiles et prend Elba sous son aile.
Ce dernier roman nous situe l'Enquêtrice dans son âge mûr, en proie à des difficultés personnelles avec sa fille (13 ans) en pleine crise de pré-ado, sans pouvoir déterminer la/les causes. Et son mari ne l'aide guère.
Elle accepte une enquête à l'autre bout du pays : Islande. Pays où en hiver on ne compte pas un déplacement en kilomètres mais en heures, voire en jours.
Un massacre : un couple en une inconnue. Dans cette littérature policière d'Europe du Nord, viols, incestes, alcoolémie++, agressions sexuelles sont monnaie courante. Mais l'écriture est littéralement anxiogène et nous 'camisole' au fil des pages dans un carcan de terreur. Le froid intense, la neige omniprésente, la nuit (looongue nuit) les difficultés de déplacement : comment va t'on sortir de là ? On pressent le drame de fin, et on est bien loin de la 'vérité'.
Même le bouquin fini et rangé, le lecteur est mal à l'aise. On se dit : c'est un roman, c'est imaginé...
Sûr ?
(Serge - Club de lecture)
Un voyage dans l'espace en compagnie de Thomas Pesquet. Des images incroyables !