Actualités & événements
Les nouveautés
Les coups de cœur
Cette bande dessinée est née de la rencontre entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste des questions de climat et d’énergie (initiateur de la notion de bilan carbone) et de Christophe Blain, dessinateur et auteur de BD. Ils nous proposent un travail de vulgarisation des enjeux énergétiques qui fait mouche : drôle sur la forme et sérieux sur le fond.
La BD débute en donnant les notions clés concernant l’énergie sous toutes ses formes : autrefois 100% renouvelable (énergie animale, humaine) et aujourd'hui en majorité épuisable, polluante ou fournissant des déchets difficiles à gérer. Le propos est particulièrement bien documenté et propose des comparaisons qui permettent aux néophytes de s’approprier les enjeux et les ordres de grandeur de façon ludique.
L'exposé se poursuit par quelques chapitres consacrés à l'étalement urbain qui crée un besoin toujours plus grand en énergie...
Le propos en vient ensuite aux sources d'énergies, renouvelables, fossiles, leurs avantages, leurs inconvénients, les aprioris, les idées reçues ... les besoins croissants des humains... besoins qui accélèrent le processus de réchauffement dont les mécanismes sont clairement expliqués.
Un livre utile et dérangeant, qui invite à faire le deuil d'une vie d'abondance.
(Muriel - Club de Lecture)
Le dessinateur Christophe Blain s’interroge sur le réchauffement climatique. Il rencontre Jean-Marc Jancovici, l’inventeur du bilan carbone qui permet de compter les émissions de gaz à effet de serre. A eux deux, ils expliquent des notions compliquées comme la loi de conservation (qui oblige l’humain à extraire l’énergie de son environnement quand la sienne propre ne suffit pas) ou encore le climat sans simplisme et avec clarté , en s’appuyant sur notre quotidien.
Les faits sont exposés, des solutions variées sont proposées. Ce livre permet de poser les choses, d’y réfléchir et d’avoir une vision d’avenir. Sans aller jusqu’à “un avenir radieux”, on se dit que l’on peut agir pour un avenir possible. Des dessins sympas et beaucoup d’humour permettent une lecture agréable pour un sujet angoissant.
(Monique - Club de Lecture)
Mathilde est une tueuse à gages hors pair ! Mais aujourd’hui Mathilde a 63 ans et elle n’est plus à l’abri d’un petit trou de mémoire ou deux…
La narrateur se remémore des instants du passé, des personnes rencontrées, des lieux fréquentés. Il nous emmène avec lui dans ses souvenirs et nous fait découvrir la vie de quelques personnages, des bribes de vie.
L’intrigue n’a pas vraiment d’attache, les souvenirs vont et viennent.
(Carine - Club de lecture)
Les deux frères ont des vies sentimentales compliquées. Les trois ont des enfants qu’on voit grandir pendant que leurs grands-parents sont frappés par la maladie, des juifs non pratiquants, d’origine Viennoise,
On S’Aime chez les Popper, autant qu’on se chamaille.
Au cours d’un voyage dans le camp d’Auschwitz Birkenau, les uns se chamaillent et s’insultent pour des « pécadilles » alors que le lieu ne s’y prête pas.
Durant tout le livre on rit jusqu’à un certain point ; description de l’enfermement et de la dépendance, de liens forts que les parents ont sus transmettre.
La moitié du livre est consacré à la visite du camp d’Auschwitz.
Histoire d’une fratrie, Serge, Ana et Jean le narrateur.
Les vieux meurent et les enfants grandissent .
(Annie - Club de lecture)
La « petite sale » dont il est question dès le titre de ce roman noir, c’est Catherine, une sorte de « Cosette » , employée comme bonne à tout faire au Domaine de la famille Demest. Catherine est partout mais personne ne la voit : elle est employée aux basses œuvres dans l’exploitation agricole d’Augustin Demest, dont le domaine ne cesse de s’étendre dans cette campagne de champs de betteraves où la boue et le froid sont omniprésents tout au long du roman.
L’intrigue prend place dans un village français en 1969, mais ce bout de campagne française semble figé dans une féodalité dépassée, le maître Demest, avide d’argent, employant tous les hommes de la région, tel un seigneur du Moyen-Age. Sylvie, la petite fille de Demest, disparaît soudainement alors qu’elle était sous la surveillance de Catherine et une demande de rançon tombe : qui ose s’en prendre au maître des lieux ? Bien vite, deux policiers sont dépêchés de Paris pour épauler les gendarmes locaux. Malgré l’omerta qui règne dans le village, ils tentent d’obtenir les informations pour faire avancer l’enquête. Celle-ci piétine, jusqu’au moment où la petite fille réapparaît comme par magie… Avec qui était-elle ? Pourquoi ?
Ce polar rural noir nous plonge dans une atmosphère particulièrement glauque et presque poisseuse dont on garde longtemps l’arrière-goût. Il met en lumière les rapports de force qui régissent de façon officielle ou officieuse ce monde rural des années 1970, où l'exploitation capitaliste et le patriarcat font des ravages.
(Muriel - Club de lecture)
Nous sommes en Italie dans les années 80.
Elba nait et vit avec sa mère dans le « monde-à-moitié », un asile psychiatrique. Et puis sa mère disparait. Même si Elba est saine d’esprit, elle grandira dans cette institution parmi les « fêlés » où elle passe son temps à noter dans son carnet les différentes maladies et symptômes qu’elle observe pour tenter de découvrir sa propre maladie.
L’arrivée du docteur Fausto va bouleverser d’abord son quotidien puis sa vie. Il se bat pour la fermeture des asiles et prend Elba sous son aile.
Une ode à la diversité des corps, porteurs d'histoires de vie et tous beaux dans leur singularité.
Serge a le poil laineux et crache sur ses camarades de classe : mais est-ce pour autant la licorne la plus moche du monde ?
Daraya est une ville de Syrie, la 1ère ville élevée contre Bachar al Hassad. Pour cela elle est bombardée, saccagée, rasée.
Mais des gens arrivent à survivre. Notamment Ahmad et ses compagnons qui s’évertuent à retrouver les livres dans les décombres et les enfouissent dans des caves souterraines.
La journaliste Delphine Minoui raconte. Elle est en contact avec ce groupe et recueille leur témoignage via Internet.
Il y a beaucoup d’humanité dans ce livre et beaucoup de rage de vivre grâce aux livres.
Ces jeunes ont la volonté de conserver quelque chose des personnes assassinées.
Cet ouvrage est dur de réalité, témoigne de faits réels, mais grâce aux livres ces victimes ont gardé leur humanité.
(Rose - Club de lecture)
Un biopic passionnant et très bien documenté dans lequel on apprend beaucoup sur Simone Veil et tous les combats qu'elle a pu mener au cours de sa vie, et la vision de l'Europe qu'elle n'a cessé de défendre.